Deux enfants ont été percutés par un véhicule à Lorient. L'un des deux est décédé pendant que l'autre est toujours hospitalisé dans un état préoccupant. L'émotion est vive dans la ville. Une cellule psychologique a été ouverte au sein de l'école du jeune garçon. Une marche blanche est annoncée.
L'émotion est toujours palpable apprès l'accident qui a coûté la vie à un enfant de 10 ans le 9 juin dernier à Lorient. Ce lundi, une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'école Jean de La Fontaine, là où était scolarisé le jeune garçon. Une équipe composée de psychologues scolaires, infirmières, médecin conseiller technique recevra les enfants par petit groupe cet après midi. Le cellule sera activée autant de temps qu'il sera nécessaire indique le rectorat.
"J'espère qu'il va se rendre, pour sa famille, pour la famille de la victime" témoigne une maman à la sortie de l'école en parlant du conducteur du véhicule, toujours en fuite. "C'est traumatisant" souligne une autre.
Une marche blanche est également annoncée le jeudi 13 juin, à partir de 13 h 30, au départ des locaux de l'association culturelle turque du Pays de Lorient, rue du Commandant le Prieur. Elle devrait évoluer jusqu'au lieu de l'accident rue Keryado. Elle n'est pour l'instant pas confirmée par la ville de Lorient.
Un appel à témoins pour retrouver le conducteur et sa passagère
Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'identifier deux suspects. La police a lancé un appel à témoins sur les réseaux sociaux pour "homicide involontaire aggravé et non assistance à personne en danger".
L'accident est intervenu après "un refus d'obtempérer" près de Lorient, alors que le véhicule était suivi à distance par la gendarmerie. Le véhicule, qui circulait à vive allure sur une voie réservée aux bus, a percuté dans un premier temps une autre voiture en sortie de rond-point, sans faire de blessé, avant de faucher deux enfants, deux cousins qui marchaient sur un trottoir de la rue de Keryado. Le conducteur et sa passagère ont ensuite pris la fuite, "d'abord à bord de leur véhicule, qu'ils ont laissé à quelques centaines de mètres de l'accident, puis à pied". Le deuxième enfant se trouve toujours hospitalisé à Brest, dans un état préoccupant.