Miliadoù a douristed en em gav bep bloaz en Oriant, desachet gant ar sevenadurioù etrekeltiek. En o zouez, Denez ha Maya, deuet evit ar wezh kentañ. - Attirés par les cultures interceltiques, des milliers de touristes se rendent chaque année à Lorient. Parmi eux, Denis et Maya, dont c’est la première édition.
Erruet an dibenn-sizhun ziwezhañ, Denez ha Maya a chom e Bagnères-de-Bigorre, « etre Tarbes ha Lourdes » hag ar wezh kentañ eo dezhe dont betek kêr-benn ar bed etrekeltiek, lec’h ma vez lidet ar 51vet « FIL ».
Dedennet gant sevenadurioù bro Skos ha bro Iwerzhon
« Deuet omp gant hor c’harr-samm kempennet, a zispleg Denez, bleinier sternadur evit ur strollad greantel. Desachet omp dreist-holl gant ar sonerezh, ar biniou bras, ar bagadoù… gant sevenadur bro Skos dre vras ». « Gant sevenadur bro Iwerzhon kentoc’h evidon », a resis Maya, kelennerez.
Staliet e Gwaskogn, ar c’houplad-mañ a zo bammet gant ar feson m’emañ bev ha birvilh ar sevenadur er vro. Entanet, Maya a gav « ar festoù-noz dispar ! Gwelet ‘vez bugale bihan tout, met ivez tud kozhoc’h, an holl o tañsal. Merket ‘vez emañ silet mat ar sevenadur en dud, padout a ra hengounioù kozh tre... »
Sevenadur Gwaskogn a zo gwelet evel un dra distremenet
Pa vez goulennet digante petra soñjont eus ar sevenadurioù a zo en o c’horn-bro, respont a reont « n’eo ket tre ar memes tra. Kavet ‘vez balioù e Gwaskogn, gant kanoù ha dañsoù, met n’eo ket ken poblek hag amañ, gwelet ‘vez gant an dud evel un dra distremenet ».
« Ar festival-mañ a zo poblek ! Hag ar sonerezh a zegas un aergelc’h hud. » Siwazh, n’o deus ket Denez ha Maya klevet kanerien pe kanerezed hengounel… un digarez evit dont ar bloaz o tont, piv oar ?
Et en français...
Arrivés le week-end dernier, Denis et Maya vivent à Bagnères-de-Bigorre, « entre Tarbes et Lourdes » et c’est la première fois qu’ils se rendent dans la capitale du monde interceltique, où l’on célèbre la 51e édition du festival éponyme.
Attirés par les cultures écossaise et irlandaise
« On est venus avec notre camion aménagé, explique Denis, conducteur d’installation pour un groupe industriel. Nous sommes surtout attirés par la musique, la cornemuse, les bagadoù… avec la culture Écossaise, globalement ». « Plutôt par la culture irlandaise, pour ma part », précise Maya, enseignante.
Installés en Gascogne, ce couple est impressionné par la façon dont la culture est vivante et bouillonnante en Bretagne. Enthousiasmée, Maya trouve « les festoù-noz géniaux ! On voit des tout petits, mais aussi des plus anciens et tout le monde danse. On voit que la culture est bien ancrée, que les vieilles traditions perdurent… »
La culture gasconne est vue comme quelque chose de ringard
Quand on leur demande ce qu’ils pensent des cultures qui habitent le territoire où ils vivent, ils répondent que « ce n’est pas tout à fait la même chose. Il y a des bals en Gascogne, avec des chants et des danses, mais ce n’est pas aussi populaire qu’ici, les gens voient nos cultures locales comme quelque chose de ringard ».
« C’est un festival populaire ! Et la musique nous évoque quelque chose de magique, féérique. » Malheureusement, Denis et Maya n’ont pas eu l’occasion encore de découvrir les chanteurs et chanteuses traditionnels… Un prétexte pour revenir l’an prochain, qui sait ?