Les salariés de la Fonderie de Bretagne poursuivent le blocage du site. Ils attendent la nomination d'un médiateur. Une délégation a été reçue par le préfet du Morbihan qui s'est "engagé à nommer quelqu'un" indique la CGT, laquelle réclame le maintien de la Fonderie dans le groupe Renault.
Ce mercredi, les 350 salariés de la Fonderie de Bretagne sauront si le médiateur qu'ils réclament sera nommé. La veille, une délégation de salariés a, en effet, été reçue par le préfet du Morbihan qui "s'est engagé à nommer un médiateur dans les 24 heures, explique Maël Le Goff, secrétaire CGT Fonderie de Bretagne. Il a jusqu'à midi pour le faire. Si à 11h30, je n'ai pas de nouvelles, je lui passerai un coup de fil".
Alors que le blocage du site de Caudan se poursuit, nuit et jour, depuis le 27 avril, et que le dialogue avec la direction est rompu, la nomination d'un médiateur devient "cruciale" pour les salariés, "sur la base de nos revendications, à savoir le maintien de la Fonderie dans le groupe Renault" précise le représentant syndical CGT. Le 11 mars dernier, le groupe Renault présentait au CSE de la Fonderie de Bretagne son projet de recherche d'un repreneur.
"On ira jusqu'au bout, dit Maël Le Goff. On tiendra le temps qu'il faudra. Ici, tout le monde est déterminé". Sur les 330 salariés que compte la Fonderie, ils sont entre 200 et 250 chaque jour à participer au blocage de l'activité.
Jusqu'alors absente, la CFDT a décidé de rejoindre le mouvement ce mercredi.