Lorient. 7 hommes jugés ce lundi pour des violences en marge de la manifestation contre la réforme des retraites

Dix personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, à l'issue de la manifestation contre la réforme des retraites du jeudi 23 mars à Lorient. Sept seront jugées, ce lundi, en comparution immédiate.

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A la suite des violences qui ont émaillé, à Lorient, la manifestation contre la réforme des retraites du jeudi 23 mars 2023, dix personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. "Deux jeunes majeurs en cause pour des faits de port prohibé d'arme de catégorie D ont fait l'objet d'une décision d'ordonnance pénale avec stage de citoyenneté à leurs frais, explique Stéphane Kellenberger, procureur de la République. La garde à vue d'un autre a été levée aux fins de poursuites des investigations" précise-t-il encore.

7 hommes jugés ce lundi

Concernant les 7 autres, tous ont été présentés au parquet de Lorient ce samedi 25 mars et placés en détention provisoire dans l'attente de leur comparution devant le tribunal. Ces 7 hommes, âgés de 19 à 45 ans, "demeurent dans le Morbihan et le Finistère" relève le magistrat.

Ils seront jugés, ce lundi 27 mars, en comparution immédiate à partir de 14 h, pour "destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux lors de manifestation sur la voie publique, dégradations d'un bien d'utilité publique en réunion et avec armes, violences volontaires sans interruption temporaire de travail (ITT) sur des fonctionnaires de police, en réunion et avec armes, violences volontaires avec une ITT inférieure à 8 jours sur des fonctionnaires de police, en réunion et avec armes".

Le procureur de la République de Lorient indique que "les investigations se poursuivent pour identifier tous les protagonistes susceptibles d'avoir participé aux événements du 23 mars, en marge du mouvement social". Le magistrat rappelle que "certains étaient armés de barres de fer et lançaient des fumigènes et autres mortiers d'artifice".

L'hôtel de police de Lorient ainsi que la sous-préfecture avaient été dégradés, avec notamment un début d'incendie au commissariat. "Des émeutiers ont utilisé du mobilier urbain et des conteneurs, pour initier des incendies, notamment au niveau d’une façade du commissariat, souligne le parquet. Quelques policiers ont été blessés".

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