La zone de roulement sur laquelle se trouve l’élévateur à bateau du port de Lorient est en travaux depuis le 18 juillet. Conséquences, les entreprises de réparation navale du secteur n’y ont plus accès et n'ont d'autre choix que d'attendre la fin du chantier.
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À Lorient, des travaux de renforcement de la zone de roulement de l'élévateur à bateaux de Keroman devenaient urgents, et obligatoires. Après 15 années de bons et loyaux services, le terre-plein commençait en effet à s’affaisser. Conséquence : les entreprises de réparation navale en activité du secteur, faute d’avoir accès à l’élévateur capable de prendre en charge des bateaux jusqu’à 650 tonnes, sont containtes au chômage technique.
43 entreprises à l'arrêt, 1200 salariés en congés forcés
"Cet arrêt a des conséquences lourdes pour les entreprises du secteur", déplore Patrice Le Fel, président de l'Interprofession du port de Lorient (IPL).
"En moyenne, cela représente une perte de 10 % du chiffre d'affaires". Mais au-delà de cette perte de chiffre d'affaires,
"cet arrêt occasionne aussi une perte potentielle de clients qui vont devoir se tourner vers d'autres ports en dehors du territoire breton pour répondre à leurs besoins", ajoute le président de l'IPL.
Pour un deuxième élévateur
Les travaux ont débuté le 18 juillet et ne devrait pas s’achever avant le 5 septembre. Depuis 2011, toute la filière réclame l’installation d’un
"second engin de mise au sec de forte capacité", un outil de levage de gros navires, jusqu’à 5 000 tonnes et 100 m de long.
