Le Festival Interceltique, c'est avant tout de la musique et de la danse mais c'est aussi l'occasion de découvrir des sports celtiques. À l'occasion de la semaine internationale des luttes celtiques, des démonstrations de back-hold, lutte écossaise, ont eu lieu à Lorient.
C'est le cousin écossais du gouren, la lutte bretonne : le back-hold, comprenez lutte écossaise. Entre les deux sports, "c'est absolument différent", témoigne Mickaël Boisson, responsable de la semaine internationale des luttes celtiques au Festival Interceltique de Lorient (FIL). "Le gouren est une lutte habillée ou les mains crochent dans la chemise de combat". Tandis que pour back-hold, "la position de garde est imposée au départ", les deux mains doivent rester liées derrière le dos de l'adversaire pendant le combat.
"Au gouren on recherche la chute simultanée des deux omoplates avant toute autre partie du corps au sol. Et au back-hold, il faut simplement un lâcher prise au niveau des mains ou une chute", complète Mickael Boisson.
En Bretagne, on compte 1500 licenciés de gouren. Mais pour eux, la lutte écossaise n'est pas totalement inconnue. "Ce sont les luttes celtiques qui sont enseignées dans les clubs bretons en général", précise Mickaël Boisson.
Semaine internationale des luttes celtiques
Parmi les compétiteurs, pas d'Écossais, mais des sportifs des nations ou provinces celtes. Comme Jaimie Hannaford, venu des Cornouailles. "Les fondamentaux sont les mêmes". Mais pour lui, ce sera sa première compétition à Lorient. "Ici, on peut rencontrer des lutteurs avec lesquels on n'a jamais combattu avant. C'est bien."
Le but de cette rencontre au moment du FIL est aussi de partager un moment sportif entre Celtes au moment de la semaine internationale des luttes celtiques. "Le but est qu'il y ait des échanges conviviaux entre les différentes délégations et une interaction avec le public."
Reste à savoir si cette opération découverte et séduction permettra de garnir les rangs des 50 clubs de lutte celtique et gouren en Bretagne.
(Avec Isabelle Retig et Nicolas Corbard)