Des p'tites poules à adopter à Sérent

Des oeufs frais, un animal de compagnie, et une poulette sauvée de l'abattoir : et si vous adoptiez une poule recueillie auprès d'un élevage industriel ? C'est ce que propose l'association "Poule pour tous" lancée par un Nantais. Une initiative qui a fait des petits dans le Morbihan.

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Elles sont un peu déplumées, mais d'ici quelques semaines, elles auront repris leurs couleurs d'origine. C'est une nouvelle vie qui commence pour ces jeunes poules, âgées de 18 mois. Elles étaient destinées à l'abattoir après avoir pondu dans des élevages. Dans le circuit traditionnel, un « vide sanitaire » est effectué tous les 18 mois au sein des élevages. Les poulaillers sont vidés et les gallinacés envoyés à l’abattoir.

A Sérent, près de Ploërmel, Manon a ouvert un lieu pour les accueillir le temps que leur nouveau propriétaire viennent les chercher. L'association "Poule pour tous" se charge en effet de les récupérer auprès des élevages et de mettre en ligne les possibilités d'adoption. Elles sont ensuite expédiées dans un "dépot relais", comme celui de Manon. La poule est vendue 7€ , couvrant ainsi les frais de transport.

"C’est plus cher en effet, mais je vais m’y retrouver, témoigne Michèle Davoine près de Montertelot dans le Morbihan. Après trois semaines d’adaptation, elles pondront des œufs que je vendrai… Et quand elle sera trop vieille, elle passera à la casserole !"

Après une période d'acclimatation dans sa famille d'accueil, la poule reprend sa ponte et peut produire des oeufs environ quatre voire cinq années supplémentaires.


Une lutte contre une certaine forme de gaspillage


« Je suis sensible au bien-être animal, mais pas extrême pour autant, je mange de la viande régulièrement ! précise Thomas Dano. Mais je trouvais aberrant qu’on tue les poules qui n’ont que 18 mois, alors qu’elles peuvent encore pondre jusqu’à 4 ou 5 ans sans problème ! » Son circuit s'est mis en place depuis juillet 2017, et dispose d'une cinquantaine de dépôts, dont six en Bretagne. "L’idéal, complète Thomas Dano, c’est qu’il y ait un véritable maillage du territoire, pour que chacun ait un dépôt à moins de 30-40 km de chez soi !"
 
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