Branle bas de combat cet après-midi dans le centre-ville de Pontivy. En cause, un exercice de sécurité civile mené dans un établissement scolaire de la ville. Le scénario retenu était celui d'une intrusion malveillante. De quoi mobiliser, en grandeur réelle, les forces de l'ordre et les secours.
Des coups de feu, des cris. La cour du lycée Jeanne d'Arc qui accueille habituellement 1000 élèves est devenue, le temps d'un après-midi, la scène d'un exercice grandeur nature, lié au terrorisme. Le scénario retenu ? Celui d'une intrusion malveillante. Les rues Théodore Botrel, la rue Brizeux, une partie de la Rue de Ker Rimoad étaients fermées à toute circulation entre 12 h 30 et 18 h.
Elèves, forces de l'ordre ainsi que trois faux assaillants, 250 personnes au total ont pris part à cette mise en scène qui va permettre de mieux anticiper toute forme de situation, les erreurs autant que les points positifs. Les accès ont-ils bien été sécurisés ? Les personnes bien protégées et prises en charge ?
"C'est évidemment extrêment impressionnant parce que ça mobilise beaucoup de monde, je crois qu'il y a un certain aspect réaliste dans cette opération. Ma première réaction en tant que citoyen c'est de dire c'est que c'est quelque chose de vraiment très très impressionnant", témoigne Gilles Hullou, le directeur de l'établissement.
Décryptage de chaque action, pour savoir mieux réagir
Ces exercices se multiplient, pour appréhender des situations dans différents contexte et environnements. En novembre dernier, c'est l'ancienne prison Jacques Cartier à Rennes qui accueillait ce genre d'entraînement. Dans le Finistère, une simulation d'action terroriste avait eu lieu dans un supermarché.