Le 30 juillet, un homme avait été tué d’un coup de couteau au thorax dans un camping municipal de Quiberon. Sa petite amie a été mise en examen pour meurtre. Cette saisonnière de 22 ans avait reconnu avoir saisi l'arme blanche, mais après avoir été violentée et menacée.
Les faits remontent au dimanche 30 juillet.
Appelés vers 19 h pour une altercation entre un homme et une femme au camping municipal de Quiberon, les gendarmes découvrent à leur arrivée un homme allongé au sol, une plaie au niveau du thorax, avec à ses côtés une jeune femme agenouillée.
Malgré l’intervention des secours, l’homme ne pourra pas être réanimé.
Un coup de couteau "après avoir été violentée et menacée" ?
Selon les éléments fournis par le Parquet de Lorient, la saisonnière de 22 ans avait alors indiqué "avoir asséné un coup de couteau à son petit ami après qu’il l’ait violentée et menacée avec une paire de ciseaux".
La jeune femme avait alors immédiatement été placée en garde à vue, avant que cette mesure ne soit levée quelques heures plus tard en raison de l’incompatibilité médicale de la mise en cause, hospitalisée à l’EPSM Charcot.
"Il ressortait de l’autopsie réalisée le 1er août que le corps de la victime présentait effectivement une plaie thoracique unique ayant perforé le cœur, vraisemblablement causée par une arme blanche, et qui était à l’origine du décès".
Parquet de Lorient
Mise en examen pour meurtre sur concubin
De nouveau placée en garde à vue le mercredi 2 août à l’issue de son hospitalisation, la mise en cause a reconnu être l’auteure de la blessure mortelle. "En précisant", indique le parquet, "n’avoir pris le couteau que dans l’intention de se défendre et n’avoir jamais eu l’intention de tuer son compagnon".
La jeune femme a été présentée devant un juge d’instruction, mise en examen le 4 août du chef de meurtre sur concubin et placée en détention provisoire.
Pour ces faits criminels, souligne encore le Parquet, la jeune saisonnière "qui reste présumée innocente encourt, a maxima, la réclusion criminelle à perpétuité".
Les investigations visant à préciser les circonstances de ces faits vont désormais se poursuivre dans le cadre de l’information judiciaire.