Une femme a tué sa compagne à l'arme blanche à Dinan, dans les Côtes-d'Armor, ce vendredi 10 mars 2023. La victime est une jeune femme de 28 ans, mère d'un enfant de 5 ans. Interpellée, l'agresseuse a été mise en examen du chef d'homicide volontaire.
Ce vendredi 10 mars, il est environ 21h, quand la gendarmerie de Dinan, dans les Côtes-d'Armor, est appelée au domicile d'une femme, victime de violence par sa compagne. Lorsque les gendarmes arrivent sur les lieux, à Léhon, un quartier pavillonnaire, ils entendent d'abord des appels à l'aide, et en pénétrant dans la pièce, ils découvrent une femme, armée d'un couteau et tenant contre elle la victime, déjà grièvement blessée.
Les militaires doivent faire l'usage d'un taser, pour faire lâcher prise à l'agresseuse, "mais malgré les premiers soins prodigués, la victime décède quelques minutes plus tard" relate le procureur de la République de Saint-Malo, Fabrice Trémel, qui va se rendre sur place.
L'enfant de la victime, âgé de 5 ans, assiste à une première scène de violence
Le corps de la jeune femme, selon l'examen du médecin légiste, porte "plusieurs plaies, certaines faites avec un objet coupant, notamment au niveau du thorax, d'un avant-bras et du cou". Les deux femmes vivaient ensemble depuis près de deux mois, semble-t-il.
Selon des témoins, rapporte encore le magistrat, le petit garçon de la victime, âgé de 5 ans, aurait assisté à une première scène de violence, avant d'être éloigné à l'extérieur de la maison, où l'agression s'est poursuivie. L'enfant, transporté aux urgences pédiatriques de l'hôpital de Saint-Malo, a été pris en charge par un service spécialisé, de pédopsychologie.
L'agresseuse interpellée et mise en examen
La mise en cause a immédiatement été interpellée et mise en examen. La brigade de recherche de la gendarmerie de Dinan est saisie et "une enquête de flagrance ouverte, du chef d'homicide volontaire sur concubine". La garde à vue a été prolongée, et la femme interpellée a été présentée ce dimanche au pôle de l'instruction du parquet de Rennes, en vue de l'ouverture d'une information judiciaire, indique le procureur malouin.