Dépakine: pourquoi si peu d'information préventive?

Hubert Journel, généticien au Centre Hospitalier Bretagne Atlantique à Vannes, fait partie des médecins qui dès les années 80 ont alerté sur la Dépakine. Avec des collègues du centre "anomalies du développement", il suit 128 femmes ayant pris ce médicament pendant leur grossesses. Le constat est alarmant. Hubert Journel, généticien au Centre Hospitalier Bretagne Atlantique à Vannes Reportage du 11 août 2016

Hubert Journel, généticien au Centre Hospitalier Bretagne Atlantique à Vannes, fait partie des médecins qui dès 2002, ont alerté sur la Dépakine. Avec des collègues du centre "anomalies du développement", il suit 128 femmes ayant pris ce médicament pendant leur grossesses. Le constat est alarmant.

Malformation, trouble de l'apprentissage, autisme chez l'enfant à naître, les effets secondaires de la Dépakine sont mis en lumière il y a 14 ans. Pourtant, jusqu'en 2010,  les dangers de la Dépakine resteront méconnus. Jusqu'à ce que des victimes se rassemblent en association.

Lanceur d'alerte

Un constat qui donnera lieu à un rapport des services du ministère de la Santé. L'agence du médicament et le laboratoire Sanofi, qui produit la Dépakine, sont pointés du doigt. Mais pour le Docteur Journel, globalement c'est l'information donnée aux femmes enceintes qui est défaillante.

Une information très en deçà des risques encourus

Certes la Dépakine est un remède unique contre l'épilepsie mais au moment de faire un enfant les femmes sont-elles suffisamment informées du très haut risque qui les vise ?
La Dépakine est maintenant au cœur d'une étude de l'Agence du Médicament. Les autorités sanitaires rendront compte de leurs conclusions dans les prochaines semaines.


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