La journée du don d’organes, c’est ce 22 juin. Par principe, nous sommes tous présumés donneurs. Mais que l'on soit pour ou contre, mieux vaut faire connaitre son avis. Sinon, c'est un proche qui peut etre amené à valider le prélèvement. Dans un moment déjà douloureux.
À l'occasion de la journée du don d 'organe, l'école d'infirmières de Vannes organisait cette semaine une rencontre entre les futurs soignants et des acteurs du don, des receveurs et des proches de donneurs notamment.
Objectif, mieux appréhender ce moment particulier, forcément tragique, où le corps médical doit aller voir des proches pour savoir si un prélevement peut être effectué.
A cet instant déjà très douloureux, Eric a décidé de valider
A Vannes, Eric est venu témoigner. Une nuit de 2014, son épouse a été victime d'un AVC. A l'hôpital, une infirmière est venue lui parler pour évoquer le don d'organes.
Maryline avait 45 ans, elle était sportive, en pleine forme, jamais ensemble ils n'avaient évoqué la question… A cet instant déjà très douloureux, il a malgré tout décidé de valider.
Mais il invite chacun d'entre nous à se prononcer sur la question du don. Avant.
En France, plus de 60 000 personnes vivent grâce à une greffe d'organes. 6 000 sont réalisées tous les ans. Le rein est l'organe le plus greffé. Viennent ensuite le foie et le cœur.
En 10 ans, le nombre de greffes a augmenté de 30% mais c’est encore insuffisant puisqu’on estime à 25 000 le nombre de personnes en attente. 500 décèdent chaque année
Donner ou pas ? Que dit la loi ?
Par principe, chaque Français est considéré comme donneur d'organes. On appelle çà le consentement présumé. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.Si vous ne souhaitez pas donner vos organes ou vos tissus, il faut vous inscrire sur le registre national des refus. Ou faire valoir votre refus par écrit et confier ce document à un proche. 29% des Français ont choisi cette option.