Le procureur de la République de Nantes a révélé le résultat d'une partie des analyses réalisées sur le corps des deux hommes de 21 ans qui s'étaient tués en voiture, à côté de Nantes, dans la nuit du 24 au 25 janvier. Le conducteur et le passager, originaires de Béganne et de La Roche-Bernard, présentaient un taux d'alcoolémie de 1,5 g/litre de sang.
Après avoir été repérés par une patrouille de police dans le quartier des Dervallières, à Nantes, deux jeunes avaient tenté de fuir à bord de leur voiture, vers 3 h30 du matin, le 25 janvier, en rejoignant la quatre voies au Nord-Ouest de Nantes, puis en traversant Sautron.
Selon les policiers, la voiture des deux hommes, encastrée dans un arbre à Saint-Herblain, n'a été découverte qu'après la course-poursuite. Le conducteur était décédé, et son passager a succombé quelques instants plus tard. « Il n’y a aucun élément mettant en cause les services de police à ce stade », avait précisé Renaud Gaudeul, le procureur de la République à Nantes, lors d'une conférence de presse après le drame.
Les motifs de la fuite toujours inconnus
Ce mercredi 1er février dans la soirée, le procureur a révélé que le sang du conducteur présentait un taux d'alcoolémie de 1,51 g/litre de sang et la présence de THC (substance psychoactive présente dans le cannabis), mais dont le taux reste "ignoré à ce stade", selon les mots du procureur. Le passager était également alcoolisé, à hauteur de 1,52 g/litre de sang.
Est-ce en raison de cette alcoolémie que les deux jeunes ont tenté d'échapper à la police et qu'ils ont fini par percuter violemment un arbre au bord d'une petite route entre le centre commercial Atlantis et Sautron?
Les deux Morbihannais n'étaient pas connus des services de police.