Un an après le début de la guerre en Ukraine, que sont devenus les premiers réfugiés accueillis en Bretagne ?

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Valentyna et Karina sont arrivées d'Ukraine peu après le début de la guerre, le 20 février 2022. Elles travaillent aujourd'hui à FenetréA, dans le Morbihan.
La guerre en Ukraine a commencé il y a un peu plus d'un an, mais que sont devenus les premiers réfugiés ukrainiens accueillis en Bretagne ? ©France Télévisions - Benoit Le Vaillant

Un an après le début de la guerre en Ukraine, de nombreux réfugiés sont toujours en Bretagne. Ils doivent désormais s'adapter à un nouveau mode de vie, à des milliers de kilomètres de leur pays.

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Valentina Hrigorieva a fui l'Ukraine et la guerre pour arriver en Bretagne en mars dernier. Aujourd'hui, elle habite à côté de l'usine où elle travaille, un nouveau quotidien qui lui permet d'oublier la guerre.

"La vie active, cela me permet d'avoir une vie normale. J'ai l'habitude de travailler, donc c'est très bien pour moi", explique-t-elle.

"C'est important d'être entourée de gens"

En Ukraine, Valentina était professeure de français, ce qui facilite son intégration. Désormais, elle fabrique des portes et des fenêtres à Beignon, dans le Morbihan.

"C’est important d’être entourée de gens, de collègues avec qui on a des intérêts en commun et avec qui on peut discuter.", poursuit-elle.

10 réfugiés ukrainiens employés dans l'usine

Mais elle n’est pas la seule Ukrainienne à travailler dans cette usine. Ils sont aujourd'hui dix. Le patron de FenetréA est en effet marié à une Ukrainienne, ce qui a facilité les échanges en temps de guerre.

Il a très rapidement embauché trois cousines de sa femme en CDI, puis sept autres réfugiés. Il a toujours pensé que le conflit allait durer et a tout fait pour les insérer par le travail.

"L'objectif, c’est qu'elles parlent français pour discuter avec leurs collègues et comprendre les règles de sécurité chez nous. On a aussi fait en sorte que les enfants soient scolarisés au plus vite", explique Dominique Lamballe, PDG de FenêtréA.

Si Valentina a la chance de déjà parler français, les autres réfugiées prennent des cours, auprès d'une bénévole, après leur travail à l'usine.

C'est le cas pour Anna et Olena. La première était notaire et la deuxième travaillait dans la finance. Quand elles sont arrivées en Bretagne, elles ne parlaient pas un mot de français.

"J’ai la chance de pouvoir vivre une vie totalement différente. J'apprends une nouvelle langue, je découvre la gastronomie", raconte Anna.

Elles ont laissé une partie de leur famille et leurs maris en Ukraine. Il y a quelques semaines, Olena et Valentina ont fait un aller-retour à la frontière pour les voir.

Un an après le début de la guerre, elles sont donc toujours installées en Bretagne, avec cinq enfants, et vivent au mieux, en attendant la fin d'une guerre qui semble malheureusement s'éterniser.

► Vous pouvez retrouver les différents épisodes de ce feuilleton, diffusé chaque soir entre le 21 et le 24 février 2023, en replay sur le site internet de France 3 Bretagne.

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