Le bailleur social Vannes Golfe Habitat a commencé à monter des murs au niveau des entrées des caves de quatre immeubles du quartier de Ménimur. Une mesure qui vise à lutter contre le trafic de drogue.
À 8 h 30 ce jeudi matin des camions et de nombreux ouvriers sont déjà à pied d'oeuvre devant les immeubles de Ménimur à Vannes. Leur mission: monter près de 300 parpaings devant les entrées des caves de quatre immeubles du quartier. Cette opération commanditée par Vannes Golfe Habitat, le bailleur social, concerne les immeubles situés au 29, 31, 33 et 35 rue Sonia Delaunay.
L'objectif affiché de ce murage est d'empêcher les trafiquants de s'installer dans les sous-sols et d'en faire des lieux de stockage.
« Si les résidents veulent accéder à leur cave, il faudra contacter le bailleur social. Nous pourrons alors leur ouvrir », a indiqué François Bellego, vice-président de l’agglomération en charge du logement et président de Vannes Golfe Habitat (VGH) à nos confrères de Ouest-France.
L'emmurement des caves de Ménimur prenait fin ce vendredi. Les ouvriers ont travaillé sous protection policière.
À Vannes, un bailleur social a terminé ce vendredi l'édification de murs contre les dealers.
Des murs devant les portes de caves d'immeubles dans le quartier de Ménimur.
Vannes Golfe Habitat espère ainsi dissuader les trafiquants de drogue, les empêcher de mener leur trafic dans les boxes obscurs.
Une initiative que bien des locataires appelaient de leurs voeux.
/ Intervenants : Suat, maçon - Commandant Patrick Beurel, commissariat de Vannes - François Bellego, président de Vannes Golfe Habitat