Ils avaient voté la reprise sous condition de voir figurer certaines clauses correctement formulées dans l'accord de PSE. Mais les 33 salariés en passe d'être licenciés de Bic Écritures, attendent toujours une décision du siège.
Le délégué syndical Cfdt de Bic Écritures est formel : pas d'accord écrit, pas de reprise.
Trop vite repartis
La direction étaient venue négocier à Vannes le 11 janvier dernier. Après des négociations difficiles les représentants de Bic semblaient avoir trouvé un accord avec les syndicats sur plusieurs points :
- le montant d'une prime de licenciement supra légale
- le montant d'une prime de motivation mensuelle qui sera versée jusqu'au licenciement effectif aux salariés
sous réserve de maintenir la production de stylos quatre couleurs à bon niveau
et sous réserve de former les salariés tunisiens (délocalisation prévue en Tunisie)
- les mesures d'accompagement à la formation et la reconversion des 33 personnes qui seront licenciées dont 6 seront reclassées au siège
Mais la direction avaient préféré repartir au siège du groupe à Marne-la-Vallée sans attendre une relecture du projet.
La semaine suivante à Marne-la-vallée, tous les syndicats ont décidé de ne pas signer le texte en l'état.
En matière d'accord écrit la moindre ambiguité peut poser problème et les syndicats estiment que la formulation actuelle pourrait rendre caduques les avancées obtenues et permettrait à la direction de revenir à un accord de PSE minimal.
Négociation par SMS
De fait les salariés de Vannes qui avaient voté le principe de la reprise sur la base des principaux points d'accord et des montants de primes négociées, ont donc décidé de prolonger la grève. Aujourd'hui les informations ne leur parviennaient que par SMS, alors ils ont décidé de maintenir la pression.