Plus de ramassage des ordures dans les 34 communes de l'agglomération vannetaise depuis ce mardi 24 mai. En plein week-end de l'Ascension, les poubelles s'accumulent. Les éboueurs demandent une augmentation de salaire de 100 € net mensuels.
Les touristes affluent, les poubelles aussi. En ce week-end de l'Ascension, la grève de la collecte des ordures se poursuit dans l'agglomération de Vannes.
Entamé ce mardi 24 mai, le mouvement répond à un mot d'ordre national de la CGT pour la défense du service public et du pouvoir d'achat. Dans la cour de l'entrepôt, les discussions entre grévistes et direction se concentrent sur les revendications salariales et le "point d'indice gelé depuis 10 ans".
200€ par mois de carburant
"Nous, le pouvoir d'achat, on le subit pleinement, les prix du carburant...témoigne Denis Hémery, chauffeur-ripeur en grève. Ça nous coûte de venir au travail maintenant. Pour certains, c'est plus de 200€ par mois de carburant sans compter toutes les autres dépenses, l'inflation, l'électricité…" Aujourd'hui la quasi-totalité des agents en CDI sont en grève.
Depuis six mois, les éboueurs demandent une augmentation de salaire de 100€ net mensuels. Leur employeur Golfe du Morbihan-Vannes Agglomération leur en propose la moitié.
De nombreuses communes littorales
David Robo, maire de Vannes et président de l'agglomération "appelle tout le monde à prendre ses responsabilités et à revenir très vite au travail. On a beaucoup de touristes sur le territoire, la ville-centre mais aussi les villes côtières."
L'agglomération de Vannes compte 34 communes, dont plus d'une dizaine en bord de mer, l'île d'Arz et l'île aux Moines. Un littoral qui attire les vacanciers, en cette période de week-end prolongé.
En fin de matinée, une première réunion de concertation s'est terminée sans succès. La grève se prolonge.