"Pas de Marine Le Pen à l'Elysée" : plusieurs manifestations contre l'extrême droite organisées en Bretagne

À Rennes, Saint-Malo, Brest, Quimper ou encore Lorient, des centaines de manifestants protestaient ce samedi 16 avril contre l'extrême droite, de nouveau hissée au second tour de l'élection présidentielle.

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Le week-end d'entre-deux-tours de l'élection présidentielle est marqué par plusieurs manifestations en Bretagne, comme partout en France.

Ce samedi 16 avril dans l'après-midi, ils étaient près de 250 à Brest, environ 700 à Rennes, à dire "non" au Rassemblement national (RN) et sa candidate Marine Le Pen, qui opposera Emmanuel Macron au second tour dans huit jours.

"Il n'y a pas l'électrochoc de 2002"

"Il n'y a pas l'électrochoc de 2002", constate Fabienne Bodin, secrétaire adjointe de l'Union locale brestoise CGT. S'ils espéraient une mobilisation plus forte, eux sont venus crier "[leur] inquiétude, [leur] angoisse."

À Brest et à Quimper, où environ 200 personnes se sont également réunies, la manifestation était menée par l'intersyndicale finistérienne composée de la CGT, la CNT, FSU et Sud-Solidaires.

"Pour la justice et l’égalité, contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Élysée", clament les militants place de la Liberté avant d'entamer une déambulation dans les rues brestoises. 

"On se trompe de colère, Marine Le Pen n'est pas l'amie des salariés mais un piège pour eux", pointe Olivier Cuzon responsable syndical Sud-Education. "Ce n'est pas parce que le parti est dédiabolisé que les idées ne sont pas les mêmes."

"On n'avance pas"

Deux mobilisations étaient organisées dans le même temps, dans la capitale bretonne.

L'une, à l'appel du collectif inter-organisations de soutien aux personnes exilé-e-s. Près de 700 personnes ont répondu présent, bien loin des mobilisations de 2002 et 2017. Et cela exaspère Martin, un manifestant non affilié. 

"Je fais le parallèle avec 2002, c'était ma première manifestation, il y avait beaucoup de monde. Tout le monde devrait être là, je trouve ça incroyable. On pleure sur la dédiabolisation du parti mais on leur donne bcp d’oxygène."

"J’ai les boules parce qu’on n’avance pas. Les gens oublient vite. Certes, il fait beau, c’est Pâques mais c’est un pari ultra risqué", estime de son côté Sabine, également dans le cortège. "On dit que c'est choisir entre la peste ou le choléra mais ces deux maladies sont pas comparables. Aucune voix pour Le Pen !"

Les manifestants ont quitté l'esplanade Charles de Gaulle en début d'après-midi et parcouru les rues du centre de Rennes suivant un parcours bien défini par la préfecture. Objectif : éviter le cœur historique de la ville. 

Des débordements dans le centre historique de Rennes

Une centaine de personnes de l'ultra-gauche rennaise était mobilisée dès 14 heures place Sainte-Anne. Un rassemblement interdit par la préfecture, en raison des débordements de dimanche dernier.  

En prévision, un important dispositif de police était mis en place. Les manifestants qui souhaitaient partir en cortège se sont retrouvés bloqués. Ils sont parvenus à s'extraire rue de Saint-Malo, se prêtant au jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre.

 

Entre les jets de gaz lacrymogène, certains manifestants ont tagué des murs, d'autres tenté de construire des barricades. 

D'autres mobilisations à venir

Deux autres mobilisations se tenaient à Lorient et Saint-Malo. À Saint-Brieuc, une manifestation est prévue mercredi 20 avril, date à laquelle doit se tenir le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Ce mouvement de protestation contre l'extrême droite s'est tenu dans une trentaine de ville en France. Des manifestations que la candidate du Rassemblement national, en déplacement dans l'Eure-et-Loir, a par ailleurs qualifié d' "anti-démocrates."

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