Prix du porc : la guerre en Ukraine fait grimper les coûts de production, la profession réclame une augmentation du prix d'achat

Les éleveurs de porcs de Bretagne et des Pays de la Loire, qui fournissent près de 70% de la production nationale, réclament une augmentation du prix d'achat de leurs animaux en raison du renchérissement des coûts de production, dû notamment à la guerre en Ukraine.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Depuis le début de la guerre en Ukraine", fin février, la profession observe "une flambée irrémédiable des prix d'aliments porcins impactant fortement le coût de production du kg de porc des éleveurs". Or, "si le prix du porc a augmenté significativement en mars 2022, il stagne depuis un mois", affirment les FRSEA de Bretagne et des Pays de la Loire, qui mettent en cause "l'aval de la filière" (abattoirs et grande distribution, ndlr).              

Celle-ci, écrivent-ils, "joue dangereusement avec l'avenir de la production française!". Les syndicats "refusent qu'une partie des aides versées par l'Etat pour soutenir la filière soient captées par l'aval en restant déconnectées des autres places européennes".            

Fin avril, le prix français, à 1,691 euro le kilo pour le prix de base en France, était "inférieur de 13 centimes à la référence allemande et 9 centimes à la référence espagnole", assurent-ils, estimant que "le coût de production des éleveurs va atteindre deux euros dans les prochaines semaines".   

"Messieurs les abatteurs, messieurs les distributeurs..."

"Messieurs les abatteurs, messieurs les distributeurs, tenez-vous le pour dit: les éleveurs ont besoin de signes forts pour compenser ce niveau de charges jamais atteint, sans quoi des décisions aux conséquences irréversibles pour la filière seront prises dans les semaines à venir!", préviennent les producteurs.            

"Seul un prix de marché en cohérence avec la dynamique européenne et l'envolée des charges contribuera à maintenir la production pour assurer la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations", concluent-ils.            

En février dernier, le gouvernement avait octroyé une aide de 270 millions d'euros pour soutenir la filière.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information