Beaucoup de générosité envers les Ukrainiens en Bretagne. Dans le Morbihan, les dons ont afflué. Mais les associations demandent maintenant des dons financiers pour acquérir des équipements comme des tentes, des groupes électrogènes ou du gros matériel médical.
Dans ce hangar de Vannes, plus de 80 bénévoles s’affairent à l’appel de l’association des maires du Morbihan et de la protection civile. Ils trient, mettent en carton, notent le contenu de chaque paquet.
Venus de Questembert, Sarzeau ou Grand-Champ, ces produits d’hygiène, vêtements ou médicaments, vont partir pour la frontière entre le Pologne et l’Ukraine.
Yolande, souffle en soulevant un carton : "On les met dans des cartons individuels le plus précisément possible aussi bien pour les médicaments, que pour les pansements, ou pour les soins d’hygiène. Femmes, enfants, bébés", explique cette bénévole en inscrivant ces catégories au marqueur sur les cartons.
Dons financiers via des sites internet sécurisés
Les Morbihannais se sont montrés généreux et les dons pour les réfugiés ukrainiens ont afflué. Mais désormais les besoins ont changé. La priorité est mise sur les dons financiers versés sur des sites internet sécurisés comme celui du Secours populaire ou de la protection civile. Le but : "acheter du matériel spécifique comme du matériel électrogène, du matériel médical. Du matériel qu’on ne pourra pas percevoir avec des dons", précise Hicham Abbad, directeur de l’association des maires du Morbihan.
Un autre appel est lancé cette fois vers les entreprises pour des prêts de véhicules utilitaires pour acheminer les dons, des cartons, des palettes ou du scotch.