La campagne pour les élections régionales est pour le moment suspendue en Bretagne comme partout sur le territoire national après les terribles attentats qui ont frappé Paris vendredi soir. Une interruption, calquée sur le temps du deuil national décrété pour trois jours, jusqu'à mardi soir.
La campagne pour les élections régionales était déjà très courte, mais au vu des événements, elle sera encore plus brève. Presque tous les partis politiques ont interrompu leur campagne immédiatement après les attentats de Paris. Pas de meeting, pas de présence sur les marchés, de distribution de tracts, des sites internet en veille également, l'activité politique dédiée aux élections régionales s'est arrêtée. Un arrêt qui généralement est prévu pour durer le temps du deuil national, soit jusqu'à mardi soir.
Daniel Cohn-Bendit à Rennes mercredi pour les Verts
Ainsi La réunion publique des Verts, en présence de Daniel Cohn-Bendit et Yannick Jadot, prévue ce mercredi 18 novembre à Rennes à 18h30, est maintenue, mais sous une forme différente. Il s'agira moins d'une réunion de campagne, qu'un échange autour des attentats justement.Marine Le Pen sera à Vannes samedi mais son meeting est annulé
Le meeting de Marine Le Pen et Gilles Penelle pour le FN, programmé samedi 21 à Vannes est annulé. Une annulation en provenance de la mairie, qui interdit tout rassemblement public. Marine Le Pen se déplacera tout de même dans le Morbihan, pour un point presse à 18h et d'un dîner informel avec les candidats frontistes de la région.Bruno Le Maire à Cesson-Sévigné vendredi
Du côté des Républicains, la campagne reprend à partir de mercredi soir en Bretagne, avec une réunion publique à Langueux (22) animée par Marc Le Fur. Puis Bruno Le Maire, sera en meeting à Cesson-Sévigné, près de Rennes vendredi soir à 20h30.
Le PS communiquera ultérieurement
Quant aux autres formations politiques, quatre meetings, un par département, étaient programmés pour le PS, entre le dimanche 22 et le vendredi 27 novembre, la direction de campagne communiquera mercredi sur leur tenue ou non. Manuel Valls devait en particulier venir en Bretagne le 27, un déplacement qui semble très compromis aujourd'hui.Il faut dire aussi que la prolongation pour trois mois de l'état d'urgence demandée par le Président de la république, remet en cause les rassemblements publics et ne facilite en rien une campagne électorale.