Rentrée à Rennes : la course au logement étudiant

La rentrée s'annonce et parmi les priorités des étudiants, se trouver un logement. Comme chaque année, le CROUS reçoit les dossiers des étudiants les plus en difficultés pendant que des résidences privées s'imposent de plus en plus sur ce marché. 

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Rentrée rime avec recherche d'appartements pour les 70 000 étudiants que compte la ville de Rennes. Les logements commencent déjà à bien se remplir. Du côté des étudiants boursiers, il s'agit de fignoler son dossier pour accéder à des studios du CROUS qui propose 6000 places et rappelle sa vocation à héberger les plus en difficultés. D'autres s'orientent vers le secteur privé et des résidences qui ont saisi l'importance de ce marché. 
 


Le logement l'un des premiers postes de dépense


La rentrée 2018 coûtera 1,31% plus cher que celle de l'année dernière, qui était déjà en hausse (+2,09%), selon l'enquête annuelle du syndicat étudiant UNEF. Pour plus de la moitié des étudiants (56%), cette hausse dépasse le niveau de l'inflation, estimée en juin à 2% sur un an, souligne le rapport.
 
Pour améliorer les conditions de vie des étudiants, le syndicat réclame notamment la revalorisation de 20% des bourses et des APL - gelées en 2018 - et l'élargissement du système d'aides alors que 73,5% des étudiants en sont exclus selon l'Unef. Les deux principaux facteurs de la hausse sont l'augmentation des prix des loyers - 54% du budget étudiant. 

 
La vie étudiante toujours plus chère, selon l'Unef
Loyers trop élevés, transports en commun onéreux: le coût de la vie continue d'augmenter pour les étudiants à quelques semaines de la rentrée universitaire, s'inquiète l'Unef dans un rapport publié lundi.

Rentrée étudiante plus coûteuse

La rentrée 2018 coûtera 1,31% plus cher que celle de l'année dernière
, qui était déjà en hausse (+2,09%), selon l'enquête annuelle du syndicat étudiant. Pour plus de la moitié des étudiants (56%), cette hausse dépasse le niveau de l'inflation, estimée en juin à 2% sur un an, souligne le rapport, dévoilé par RTL. Après avoir perçu l'ensemble des aides (bourses, APL, etc...), le reste à charge mensuel moyen pour un étudiant est de 837,72 euros, en hausse de 129,59 euros, a calculé l'Unef. 

Pour une revalorisation des aides

Pour améliorer les conditions de vie des étudiants, le syndicat réclame notamment la revalorisation de 20% des bourses et des APL - gelées en 2018 - et l'élargissement du système d'aides alors que 73,5% des étudiants en sont exclus selon l'Unef. 

Le coût des loyers et des transports en commun

Les deux principaux facteurs de la hausse sont l'augmentation des prix des loyers - 54% du budget étudiant - et des transports en commun. Huit villes universitaires cumulent les deux phénomènes: Lille, Nantes, Toulouse, Lyon, Saint-Etienne, Nancy, Angers et Rouen. Paris reste la ville qui présente des loyers étudiants aux tarifs les plus prohibitifs (830 euros mensuels en moyenne pour la rentrée 2018/2019) mais la hausse est plus contenue dans la capitale (+0,73%) que dans d'autres villes comme Nanterre (+4,90%), Le Havre (+3,07%) Lyon (+2,85%) ou Poitiers (+2,50%).
  
Pour l'encadrement des loyers

L'Unef réclame le retour de l'encadrement des loyers à Lille, annulé en octobre 2017 par le tribunal administratif, et son extension à toutes les villes universitaires. A Paris, où l'encadrement des loyers a également été annulé par la justice, la municipalité a déjà annoncé son souhait de le rétablir dans le cadre de la loi logement dite Elan, portée par le gouvernement et qui prévoit de laisser la possibilité aux collectivités d'expérimenter la mesure pendant cinq ans.

Rennes dans les 10 villes les plus chères pour les transports en commun

Côté transports, dix agglomérations (incluant l'Île-de-France) pratiquent des tarifs supérieurs à la moyenne nationale de 269,49 euros. A Tours, Rennes, Lyon, Dijon et Lille, l'abonnement avoisine ou dépasse les 300 euros et l'Unef demande la mise en place dans ces villes de demi-tarifs étudiants  "plus conséquents". Près de la moitié des étudiants (46%) sont contraints de travailler en parallèle de leurs études, ce qui est la première cause d'échec à l'université, rappelle l'Unef.


 
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