Parcoursup : une commission de secours repêche les candidats recalés

Comme dans les autres académies, à Rennes, qui a enregistré 241 000 candidatures, une "commission d'accès à l'enseignement supérieur" (CAAES), née avec Parcoursup, a commencé à plancher sur les dossiers des candidats n'ayant reçu que des réponses négatives à leurs voeux sur internet.


Chaque semaine la commission va se réunir jusqu'au 20 septembre pour que chacun trouve une place. 

"Notre travail c'est de donner une réponse positive", souligne Armande Le Pellec, recteur de l'académie, pour qui la nouvelle commission est le gage "d'un accompagnement professionnel". "Ce n'est pas un cerveau électronique qui propose des réponses et c'est bien l'étudiant qui choisit à la fin", précise-t-elle. 
 

Comment ça fonctionne ?


Les étudiants n'ayant pas reçu de réponses positives au 22 mai peuvent saisir la commission. 
Tous les échanges se font via Parcoursup. Du 23 mai au 21 septembre 2018, les membres de la CRAAES examinent les demandes des candidats qui souhaitent bénéficier d'un accompagnement et formulent des propositions d'inscription sur la base des places vacantes en tenant compte de leurs projets de formation, des éléments liés à leur scolarité, de leurs compétences et de leurs préférences ainsi que des caractéristiques des formations.
 


La plupart de ceux qui ont saisi la commission avaient postulé à des IUT ou des BTS, filières sélectives, ou dans une zone géographique limitée à la Bretagne.

En une après-midi, 160 dossiers devaient ainsi être examinés par 20 représentants de l'enseignement secondaire et supérieur répartis par catégories de bacs et par équipes de 3 ou 4.
 

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