Les agriculteurs de la FDSEA ont décidé de ne pas perturber les fêtes de fin d'année. Ils reprochent toujours à la grande distribution de ne pas mettre en avant les produits français. Ils demandent à l'Etat d'accélérer les aides d'urgence promises et de veiller à garantir de justes prix.
La politique de prix mise en place cet été après la fermeture du marché au porc de Plérin (22) n'aura pas fait long feu. Depuis l'abandon en septembre du plancher des 1,40 euros au kilo, les éleveurs attendent toujours la mise en œuvre des fonds structurels annoncés. Mais la production de viande bovine et la production laitière sont aussi en danger selon la FNSEA : 10% d'entre-eux seraient en passe de déposer le bilan et 25% en péril.
Ce matin le porc cotait 1,068 € au marché au cadran de Plérin.
Une cinquantaine d'éleveurs lancent un avertissement
La FNSEA lance un avertissement devant la Préfecture des Côtes-d'Armor à Saint-Brieuc. Il faudrait contrôler les importations de qualité moindre en provenance de pays qui n'ont pas les mêmes normes ni les mêmes charges qu'en France."Pendant que nous licencions des salariés, les agriculteur espagnols emploient des travailleurs d'Amérique du Sud"
"Et cette viande espagnole ont la retrouve derrière la marque Bleu Blanc Cœur qui se fait passer pour un label", continue cet agriculteur qui vient d'accrocher des bottes aux grilles de la préfecture. "Et dans des marques nationales aussi : C'est vrai que les marques distributeurs jouent le jeu de la viande française et de nos normes de qualité mais le consommateur n'est pas correctement informé."