La préfecture maritime de l'Atlantique a rendu son bilan, à l'issu de sa campagne de sécurité 2022 des loisirs nautiques du littoral. Au total, les CROSS, les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage de l'Atlantique, ont effectué 3 855 interventions.
Entre le 1er mai et le 25 septembre 2022, 3 855 opérations de secours maritimes ont été coordonnées par les CROSS Etel et Corsen, soit près de 200 opérations de plus qu’en 2021. Parmi ces opérations, 80% (3068) sont directement liées à la pratique de la plaisance et des loisirs nautiques. Ce pourcentage varie fortement d’une année sur l’autre : alors qu’il était de 60% en 2021, il était déjà monté à 80% en 2020.
CHIFFRES CLEFS DE LA CAMPAGNE SECOURS EN MER 2022
Cet été 2022, les CROSS Etel et Corsen, les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage, ont effectué 3 855 interventions sur la côte Atlantique. 80 % de ces interventions concernent les loisirs en mer, 20% concernent des professionnels.
La baignade : principale cause des secours en mer
A l’instar de 2021, la principale cause des interventions de secours aux personnes reste la
baignade avec 125 opérations impliquant 204 personnes. Avec 928 opérations coordonnées par les CROSS Etel et Corsen, le mois de juillet est le mois qui cumule le plus d’opérations en lien avec la pratique de la plaisance et des loisirs nautiques. C’est le département du Finistère qui comptabilise le plus d’opérations avec 647 interventions dans le cadre de la CSLN. Un autre département breton, le Morbihan, arrive en seconde position avec 528 opérations
Les conditions météorologiques exceptionnelles de l’été 2022 ont facilité la navigation et la pratique des activités nautiques confirmant ainsi la tendance à la hausse des opérations.
Le 196, en tête des vecteurs d’alerte
C’est la première fois que le numéro d’urgence en mer arrive en tête des vecteurs d’alerte (36% des alertes). La VHF est également très souvent utilisée avec 28% des alertes qui passent sur les ondes des canaux 16 et 70. Il reste cependant encore 32% des alertes qui passent par les autres numéros d’urgence (15, 18, 112 …), démontrant ainsi la nécessité de continuer à promouvoir le 196.
Rappel des consignes
Les autorités renouvellent leurs préconisations pour éviter les drames, à commencer par préparer sa sortie. Prendre connaissances des conditions météorologiques, des marées, de la houle et du vent, des coefficients de marée, etc. Mais aussi de la zone géographique dans laquelle on se rend. Il y a des endroits plus ou moins dangereux sur le littoral.
On ne part pas en mer comme on part faire une activité à terre. Le milieu peut être très hostile.
Autre préconisation : toujours emporter un moyen de communication. Soit un téléphone portable soit une balise de détresse. "Mais surtout : bien dire où l’on va, ce que l’on va faire" insiste Myriam Sibillotte, administrateur des affaires maritimes, directrice du CROSS Corsen.