Scruter la bonne fenêtre météo, prévoir le meilleur endroit. Basée dans le Finistère, Gaëlle, photographe amateur, profite du temps agité amené par les tempêtes pour capter les éléments.
"Au niveau de la mer, les mouvements se font très vite donc il faut être prêt à regarder partout. Tout le temps." Gaëlle de Trescadec, kinésithérapeute est aussi photographe amateur. Pour elle, rien de mieux que la tempête, qui déchaîne les éléments et permet de donner à voir une lumière, une vague, de jouer avec les ombres. Capiste par son père, bigoudène par sa mère, Gaëlle réalise ses premiers clichés sur la Pointe du Raz et ne se lasse pas des rouleaux de la mer.
Le plaisir est plus intense quand on a réussi à guetter la vraie vague. La bonne vague, quand on réussi à capter l'instant que l'on veut.
Avant chaque sortie, Gaëlle consulte des sites spécialisés, sur la météo, la hauteur des vagues. Grâce à ces informations, elle se choisit un terrain de jeux et n'a pas peur de parcourir des kilomètres, en marchant. Elle avoue une préférence pour les îles, comme Ouessant, synonyme d'intensité. "Ouessant, c'est fantastique, la houle tape bien. Plus qu'ailleurs." Parfois, elle embarque avec des pêcheurs, "des ligneurs ou des fileyeurs", un moyen de frayer avec une autre atmosphère, au milieu de l'eau.
"Quand je vais à Lesconil, l'excitation c'est d'avoir la vague fabuleuse, la forme évocatrice et la lumière qui tape dessus. Lesconil c'est un ballet fantastique." Gaëlle ne tarit pas d'éloges sur le Finistère. Malgré toute une préparation, Gaëlle conclut : "Il faut surtout avoir de la chance au moment de la prise de vue."