La CPAM (caisse primaire d'assurance maladie) rappelle donc que le vaccin est réservé en priorité aux professionnels de santé, aux plus de 65 ans et aux personnes les plus fragiles jusqu’à fin novembre. Sont considérées comme personnes fragiles, les patients souffrant de pathologies chroniques, les personnes obèses (ayant un indice de masse corporelle supérieure ou égale à 40kg/m2), les femmes enceintes et les malades immuno déprimées (en chimiothérapie par exemple). Ces personnes à risque, susceptibles de développer des formes sévères de la grippe, pourraient engorger les hôpitaux.
Les détenteurs d'un bon peuvent se faire vacciner en pharmacie
Les 725 896 Bretons prioritaires (27.7% des habitants) ont reçu un bon de la CPAM et peuvent se faire vacciner directement en pharmacie. Pour les personnes vivant avec une personne à risque, il est important également de se faire vacciner pour la protéger. Dans ce cas, le médecin délivrera une ordonnance s’il le juge utile.
La Bretagne, bonne élève
Avec un taux de vaccination de 52.1% chez les personnes fragiles, la Bretagne fait figure de bon élève. C’est la région française où la couverture vaccinale des personnes à risque est la plus élevée. Pourtant, un effort doit encore être réalisé pour atteindre les 75% recommandés par l’OMS (organisation mondiale de la santé).
Un taux de vaccination faible parmi les soignants
Le personnel soignant est invité à se faire vacciner pour ne pas transmettre le virus de la grippe à des malades déjà fragilisés par d’autres pathologies. Là aussi, un effort reste à faire. Si 70 % des généralistes étaient vaccinés l’an dernier, seuls 46% des infirmiers libéraux avaient suivi leur exemples. 19% des kinésithérapeutes et 14 % des spécialistes.
Démarrée le mardi 13 octobre, la campagne de vaccination contre la grippe d’achèvera le 31 janvier 2021.