L'association Eau et Rivières d Bretagne se réjouit de la bonne nouvelle. Le Conseil d'Etat a demandé ce mercredi l'annulation partielle de l'arrêté du 4 mai 2017 sur l'usage des produits phytosanitaires. Le gouvernement a donc six mois pour durcir la réglementation.
Ce mercredi 26 juin, le Conseil d'Etat a annoncé qu'il suivait l'avis du rapporteur public, qui le 5 juin, demandait l'annulation partielle de l'arrêté du 4 mai 2017 sur l'usage des produits phytosanitaires, "tant qu’il ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les riverains des zones traitées par des produits phytopharmaceutiques".
"L’élargissement des zones non traitées, celui des délais de ré-entrée et l’ajout de la prise en compte des risques de pluies complètaient les conclusions", précise l'association Eau et Rivières de Bretagne dans un communiqué. Le Conseil d'Etat demande donc au gouvernement de prendre les mesures qui s'imposent.
Pour une meilleure protection des riverains
Les associations Eau & Rivières de Bretagne, Génération futures, l’Union Syndicale Solidaires ainsi que le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Vieux Manoir en colère, Vigilance ogm et pesticides 16, se félicitent de cette "nouvelle victoire qui devra avoir pour effet une meilleure prise en compte des riverains et des milieux exposés à ces pesticides dangereux".