Des féministes de Grèce, de Hongrie, de Belgique, d’Angleterre et de France ont fait escale mardi soir à Orléans dans le cadre d’une tournée hexagonale visant à dénoncer le « crash social » européen.
Elles sont cinq à participer à la tournée, cinq féministes avenantes et bien décidées à faire entendre leur voix contre les mesures d’austérité imposées par l’Union européenne. Les plans de réduction de la dette publique ont des conséquences désastreuses pour la condition féminine. Car ce sont les femmes qui paient le prix le plus élevé. Plus durement touchées par le chômage, assignées à des taches de soins et de protection sociale dont l’Etat s’est désengagé, les femmes régressent vers la sphère privée. En Grèce, 61% d’entre elles seraient au chômage. (voir ci-dessous le témoignage de Sonia Mitralias - Grèce)
Au cours de cette tournée, les militantes féministes espèrent mobiliser d'autres associations dans leur lutte contre la dette et l'austérité avec en ligne de mire la création d’« un mouvement de femmes au niveau européen ».
La tournée des féministes européennes, mise en place à l’initiative du collectif « pour un audit citoyen de la dette publique » (CAC), s’arrête dans neuf villes de France pour une série de conférences-débats sur le thème « Dette publique illégitime; austérité, crash social et féminisme"
- le 22 octobre à Paris
- le 23 octobre à Orléans
- le 24 octobre à Rennes
- le 25 octobre à Grenoble
- le 5 novembre à Lyon
- le 6 novembre à Mende
- le 7 novembre à Marseille
- le 8 novembre à Montpellier