Ils n'ont pas souhaité se rendre à Giglio pour participer aux cérémonies du souvenir. Un an après la catastrophe qui aura fait 32 victimes, les images du naufrage restent présentes dans la mémoire des deux couples de tourangeaux.
Le témoignage de deux couples de rescapés tourangeaux : reportage de France 3 Centre, Dominique Pouget, Luc Perrot
Des familles de victimes du naufrage du Concordia se sont quant à elles rendues, ce matin, aux abords de l'épave du paquebot, à l'île du Giglio en Italie. De nombreuses cérémonies sont venues émailler cette journée anniversaire de la tragédie du 13 janvier 2012. Ainsi, après 9H un ferry menait les familles des victimes sur le lieu où le navire a heurté le rocher dans l’accident.
"Je pense qu'on a besoin d'être tous ensemble, on a vécu une catastrophe énorme", explique Danièle Dubuc de Pau, une française qui ne parvient pas à retenir ses larmes. Elle qui formait avec son mari un couple de grands danseurs sur les pistes de danse du paquebot a maintenant peur de la foule. "La tragédie nous a enlevés l'envie de danser", explique-t-elle.
A l'heure du naufrage, à 20H45 GMT, après une minute de silence, les sirènes de tous les bateaux présents autour de l’épave retentiront dans le port, avant la mise à la mer de 32 lanternes lumineuses.
Le Concordia, parti du port italien de Civitavecchia pour une croisière en Méditerranée quelques heures avant la tragédie, transportait plus de 3.200 touristes. 30 victimes ont été identifiées mais les corps d'un membre d'équipage indien et d'une passagère italienne n'ont jamais été retrouvés.
Les opérations menées par le consortium Titan/Micoperi pour renflouer l'épave, ne seront pas interrompues, le cahier des charges leur imposant de travailler 24h/ 24, 7 jours/ 7. Mais "nous allons observer nous aussi une minute de silence", indique le responsable de la récupération du navire, Nick Sloane: "toutes nos pensées vont aux personnes touchées" par la tragédie.