Six personnes soupçonnées d'appartenir à des cellules clandestines de l'ETA ont été arrêtées mardi matin. Des arrestations menées à Blois, Brive-la-Gaillarde et Montpellier. A Blois, un homme et une femme ont été interpellés et leur domicile perquisitionné.
Une opération menée conjointement à Blois, Brive-la-Gaillarde et Montpellier
Cinq des six membres de l'ETA arrêtés faisaient l'objet d'une inscription au fichier des personnes recherchées. Il s'agirait de membres de l'appareil logistique de l'organisation basque Euskadi ta Askatasuna (ETA). Les six militants présumés de l'ETA, cinq hommes et une femme, seraient impliqués notamment dans " des vols d'armes et de véhicules sur le sol français ", a précisé une source proche de l'enquête. " Malgré les évolutions positives enregistrées sur le dossier au pays basque espagnol, notre territoire national n'a toujours pas cessé d'être une base de repli logistique et militaire pour les structures clandestines de l'organisation ", explique le Ministère de l'Intérieur, via un communiqué.L'ETA, une organisation en mutation ?
L'ETA est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque et de la Navarre. L'organisation armée indépendantiste basque est classée terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne. Le 20 octobre 2011, l'ETA a annoncé mettre fin définitivement à la violence. Mais le groupe refuse de se dissoudre et de rendre les armes comme l'exigent la France et l'Espagne.Reportage France 3 Centre : A.Lepage, G. Grichois
Intervenants :
Voisins (2)
Pierre-Henri Brandet, Porte-parole du ministère de l'Intérieur