Tours et Bourges sont les deux grandes villes de la région à appliquer la semaine de 4,5 jours à la rentrée. Les élèves Tourangeaux et Berruyers du primaire bénéficieront d'un allégement de la journée de classe, raccourcie de 45 minutes en moyenne.
Ce temps de cours, déplacé au mercredi matin (ou samedi par dérogation), libère trois heures par semaine pour des activités périéducatives.
Selon certains maires, la première année sera difficile, mais un fonds d'amorçage de 250 millions d'euros a été débloqué pour les communes qui passeront aux nouveaux rythmes dès 2013. L'aide sera prolongée en 2014 pour les communes les plus en difficulté.
Entre 20% et 25% des élèves des écoles primaires publiques renouent à la rentrée avec la semaine de 4,5 jours, abandonnée par la droite en 2008. Entre 1,2 et 1,5 millions d'écoliers du public sont concernés.
Les Français divisés sur la réforme
Les Français sont divisés sur cette réforme 49% y voyant une bonne chose et 47% pensant l'inverse, selon un sondage Harris interactive pour le SNUipp-FSU (principal syndicat du primaire. Les "pro" saluent un meilleur rythme de travail et les avantages de pratiquer plus d'activités. Les "anti" estiment qu'elle compliquera la vie des parents, pénalisera les activités extrascolaires et créera des inégalités, sans nécessairement alléger la journée ni régler les problèmes de l'école.Video: focus sur la commune de Sandillon, près d'Orléans, qui appliquera la réforme en 2014. Dans cette commune de 3 800 habitants, on organise, depuis environ 25 ans, des activités extra scolaires. Une base de travail précieuse pour l'avenir.
reportage de F.Texier F.Bouteiller