Des militants du syndicat Sud-Solidaires se sont invités vendredi matin au conseil d'administration de l'université d'Orléans. Ils protestent contre la suppression de certains cours et la sélection d'entrée au STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives).
Ce matin, ils n’étaient qu’une dizaine de militants du syndicat étudiants Sud-Solidaires à investir la salle du conseil d’administration de l’université d’Orléans. Suffisamment nombreux cependant pour bloquer le vote du budget qui a dû être délocalisé dans une autre salle.
Un budget contesté
Le syndicat sud Solidaire est venu contester le vote d’un budget qui va entraîner selon lui la suppression d’heures de cours et de certaines options. « C’est un budget de l’austérité que le CA s’apprête à voter. On est en train de mettre à mal l’Université d’Orléans » explique Edouard Antide de Solidaires étudiant-e-s. Autre récrimination, l’instauration d’une sélection à l’entrée de la première année de licence STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Une mesure inadmissible pour le syndicat étudiant qui estime que, face au succès rencontré par cette filière, l’université doit mettre les moyens pour accueillir tous les étudiants.
De son côté, la direction de l’université se targue d’avoir permis à cent candidats supplémentaires d’intégrer le STAPS, faisant passer les effectifs de 300 à 400. >> voir le reportage de Th.Mbaka et G.Grichois
Avec la participation de Edouard Antide (Solidaires étudiant-e-s), Lucile Dewatine (présidente UNEF Orléans) et Youssoufi Touré (président Université d'Orléans)