Le tribunal de commerce d’Orléans auditionne le 14 mai les cinq candidats à la reprise de la Faïencerie de Gien (Loiret)
Les dossiers des cinq repreneurs de la Faïencerie de Gien vont être examinés mercredi après-midi par le tribunal de commerce d’Orléans. La Faïencerie de Gien, fleuron de la tradition des arts de la table, doit trouver un acquéreur après le placement en redressement judiciaire en février dernier de sa holding Gien Finance. A l’origine des difficultés du faïencier, une dette de 3 millions d’euros qui s’explique en partie par l’acquisition du fabriquant de bougies Point à la ligne et par la perte, depuis 2008, de 30% de sa clientèle.
Si elle ne fait plus de bénéfices, la faïencerie de Gien reste viable. Elle réalise actuellement 30% de son chiffre d'affaires à l'étranger et emploie 160 salariés.
Qui sont les candidats à la reprise ?
- Jean-Claude Kergoat, directeur des Jolies Céramiques sans kaolin, également propriétaire des Emaux de Briare
- Tanguy Delamare, ancien directeur général de la Faïncerie de Gien, remercié en 2013
- LFC partners, un cabinet de conseil en gestion d’entreprise basé à Paris
- Ludovic Grandchamp des Raux, fils de l’actionnaire majoritaire
- Pascal d’Halluin. Spécialiste de la stratégie marketing, il a notamment relancé les Polos Lacoste et la marque Cacharel.