La crampe des Staps d'Orléans: avoir trop de candidats. 630 demandes pour seulement 350 places. Alors pour la prochaine rentrée, les Staps, les Sciences et techniques des activités physiques et sportives, ont activé un logiciel, et c’est lui qui a désigné les futurs étudiants.
La fac aurait préféré étudier les dossiers scolaires pour recruter leurs futurs étudiants. Mais selon eux, la loi prohibe une telle politique. Alors c’est informatiquement que tout s’est joué. Les élèves recalés sont "dépités".
"Faire Staps a toujours été mon rêve. Depuis le collège je dis à mes parents je ferais les études nécessaires pour y entrer. Je me suis renseignée auprès de mes professeurs de sports, de mon entourage qui est très sportif, on m’avait conseillé de faire S, j’ai fait S, et là, malgré un contexte favorable, je ne suis pas prise. J’ai ressenti de la frustration puis après du dégoût. Je suis dépitée. C’est injuste", s’insurge Charlène Dautreau, bachelière de 19 ans.
Dans un article paru dans la République du Centre, l’UNEF, principale organisation d’étudiants de cette fac, dénonce une décision "irresponsable". "Il n’y a pas les moyens pour agrandir ou créer des locaux. Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités".
Les étudiants qui n’ont pas eu la chance d’être choisi devront s’inscrire dans une autre filière ou écrire à l’administration du Staps.
Reportage d'Arnaud Moreau et Amélie Rigodanzo.