Treize des dix-neuf employés de l'usine Thyssenkrupp installée à Azay-Sur-Cher (Indre-et-Loire), viennent de se voir signifier leur licenciement. Ces suppressions de postes ont été décidées par le sidérurgiste allemand, nouveau propriétaire du site depuis le mois de mars dernier.
A Azay-Sur-Cher, les salariés sont sous le choc. Quelques mois seulement après la reprise de leur usine par le groupe ThyssenKrupp Materials France, treize des dix-neuf employés du site ont reçu leur lettre de licenciement pour le 1er septembre. Les salariés s'attendaient à des suppressions de postes mais pas dans cette proportion. Leurs indemnités de licenciement correspondent, elles, au minimum conventionnel avec une prime de départ qui ne devrait pas dépasser les 3000 euros.
Après avoir dû faire face à une perte nette de plus de 1,2 milliard d'euros en 2013, le sidérurgiste allemand, qui possède des usines dans le monde entier, avait annoncé vouloir supprimer 200 postes en France. Selon les Echos, ce sont "les surcapacités dans le secteur de la sidérurgie et le mouvement de baisse des prix enclenché en 2011 qui ont amené de nombreux producteurs, dont Thyssenkrupp, à réduire leurs coûts et fermer des usines."
►Vidéo: J.P Baume et P.Ferret ont rencontré les salariés à Azay
avec Martial Gonçalvès et Richard Perrot