La Ligue 2 française de football agitée par une possible affaire de corruption. L'enquête sur des soupçons de matches truqués lors de la saison 2013-2014 est en cours. Dans la région, les clubs de Tours et Orléans ont réagi ce mercredi suivis ce jeudi de Châteauroux.
En ce moment, un scandale ébranle le foot français : les soupçons de matchs truqués à la fin de la saison passée en Ligue 2. Les clubs concernés : Nîmes, Dijon et Caen. Avec ce jeudi matin, les aveux d'un des principaux partenaires de Nîmes.
La conférence de presse de la Berrichonne
Ce jeudi, une conférence de presse est prévue par le club indrien pour faire le point sur ce scandale. Cette affaire de tricherie aurait pu avoir des conséquences très importantes pour la Berrichonne. Oui, aurait pu … puisque La Berri est restée finalement en Ligue 2, mais pour des raisons extérieures à ses résultats. Il faut se souvenir que l’an dernier, Châteauroux était bel et bien sportivement reléguée en National après une saison calamiteuse. Mais aussi, on l’apprend aujourd’hui, du fait de possibles tricheries orchestrées entre autres par le club de Nîmes. Le club de Nîmes qui était en concurrence directe avec La Berri pour la descente. Pour le dire autrement, si Nîmes avait été relégué, Châteauroux aurait pu sauver sa peau en Ligue 2.► Reportage Emmanuel Tixier et Stéphane Dosne
Les réactions du FC Tours et de l’US Orléans
Dernier du championnat de Ligue 2, avec seulement neuf points, le Tours FC se bat pour le maintien, c’est aujourd’hui l'unique préoccupation des joueurs. Selon l’entraîneur, Alexandre Dujeux : "les soupçons de corruption ne sont pas une surprise même s'ils entachent l'image du football".Du côté de l'US Orléans, cette affaire tombe, au plus mauvais moment, deux ans avant l'Euro 2016. Promu en Ligue 2 cette saison, le club joue pour éviter la relégation. Le manque à gagner financier serait trop important. L’entraîneur, Philippe Boutron explique : "le budget a doublé, l’équipe passe du statut amateur au statut professionnel. C’est un autre monde".
► Reportage Kelly Pujar et Fabienne Marcel sur les réactions de Tours et d'Orléans