Il s’appelle Joachim et travaille pour une entreprise qui gère des distributeurs automatiques de café à Châteauroux. Depuis une dizaine de jours, il dit ne plus pouvoir travailler dans les prisons. Pourquoi ? Il pense que son lieu de naissance pourrait être en cause.
Vigipirate (très) renforcé ?
Cette drôle d’histoire est relatée par nos confrères de la Nouvelle République. Joachim recharge les distributeurs automatiques (boissons et collations) pour le compte de la même entreprise depuis 20 ans. Il se rend dans des lieux parfois très sécurisés : de grosses entreprises ou même des prisons. Jusqu’ici, il avait bénéficié d’un laissez-passer pour ces dernières, obtenu après l’examen de son dossier. Mais depuis quelques jours, il n’aurait plus accès à la prison de Saint-Maur. Son patron lui a expliqué qu’il s’agit d’une conséquence de Vigipirate. La raison de cette soudaine mise à l'écart, selon Joachim, réside dans son pays de naissance : l'Angola. Très en colère, il n'ose imaginer que la mesure s'étende à d'autres lieux. Il demande juste à pouvoir continuer à travailler et commence à s'inquiéter.Contacté par téléphone, le service de communication de l'employeur de Joachim explique que son salarié continue de travailler sur d'autres sites et que l'entreprise se doit de respecter les procédures établies par ses clients.