Les salariés de Fenwal retiennent leurs dirigeants pendant deux heures

Une centaine de salariés de l'usine Fenwal (groupe allemand Fresenius Kabi) près de La Châtre (Indre), ont retenu mardi soir durant plusieurs heures trois de leurs dirigeants à l'issue d'une réunion du comité d'entreprise. 

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"Nous sommes parvenus à un compromis. Nous demandions de discuter le 17 février des primes supra-légales" dans le cadre de la négociation du plan de licenciement de 338 salariés" a indiqué Martine Dorangeon, porte parole des salariés de Fenwal. "La direction, qui refusait d'en parler avant début mars, a finalement accepté d'aborder le sujet dans la dernière semaine de février", a-t-elle expliqué.

En octobre 2014, la direction de la société Fenwal France SAS, filiale du groupe allemand Fresenius Kabi annonçait l'arrêt de la production de poches à sang, principale activité du site de la Châtre dans l'Indre. Avec à la clef, 338 licenciements. Et ce malgré "les énormes bénéfices" du groupe avait déploré les salariés. 

Tout le monde, salariés et élus locaux, estiment avoir été "bernés" par les dirigeants du groupe allemand Fresenius. "Ce sont des multirécidivistes, des financiers qui achètent ou rachètent un concurrent pour le tuer", avait lancé en décembre le vice-président du conseil général de l'Indre Serge Descout (UMP). 

Depuis plus de trois mois, le collectif pour le maintien de l'emploi Fenwal - Fresenius La Châtre se mobilise pour maintenir l'activité sur le site. Des repreneurs se sont portés candidats à la reprise en janvier mais sans résultat pour l'instant. Les salariés ont tous désormais bien conscience que les projets de réindustrialisation ont peu de chances d'aboutir. Les indemnités de départ et la prime supra légale ont donc été au coeur des préoccupations, lors du CE très tendu qui s'est tenu le 4 février 2015 et à l'issue duquel le patron allemand Thomas Graf ainsi que deux autres dirigeants ont été retenus jusqu'à 20h30.  ►video

 

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