Assises du Loiret : la mère infanticide au crible des experts psychiatres

Béatrice Guido comparaît depuis lundi devant les assises du Loiret pour le meurtre de sa fille âgée de trois ans, en décembre 2010. Un homicide commis au terme de cinq jours d'errance. Au troisième jour du procès, les experts se penchent sur la personnalité de l'accusée

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Béatrice Guido était-elle responsable de ses actes ce jour de décembre 2010, lorsqu'elle mit le feu à sa voiture, tuant sa fille de trois ans, enfermée dans le coffre du véhicule ? Les jurés de la cour d'assises du Loiret examinent jusqu'à vendredi cette affaire d'infanticide, pour laquelle l'accusée encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Une personnalité "disharmonieuse et psychotique"

Lors du premier jour du procès, la mère de l'accusée avait confié être atteinte de troubles bipolaires, comme sa fille : "Je ne pensais pas que ma fille était atteinte de ça également. Si je ne prends pas mes médicaments, ça va encore plus mal."

Une fragilité psychiatrique confirmée, lundi, à la barre, par une ancienne collègue de Béatrice Guido : "Elle refusait d'entendre qu'elle était malade."

Ce mercredi, les experts se sont penchés sur les troubles psychiatriques dont souffrirait l'accusée. Une personnalité "disharmonieuse et psychotique", selon l'une des expertes invitées à comparaître.

La responsabilité pénale en question

Selon un premier expert, l'acte commis par Béatrice Guido en décembre 2010, s'apparenterait à un "suicide altruiste", pouvant remettre en question la responsabilité pénale de l'accusée.


Mais cette thèse est réfutée par la contre-expertise de deux collégiales d'experts. Cette dimension de "suicide altruiste" et d' "état confusionnel" n'aurait pas été identifiée. Le discernement de Béatrice Guido aurait été simplement altérée au moment des faits.

 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information