Les syndicats appellent au débrayage ce samedi 26 mars dans une trentaine de magasins FNAC du territoire. Ils réclament notamment de meilleures conditions de travail. A Tours et Orléans, le mouvement sera bien suivi selon les représentants syndicaux.
Ce samedi 26 mars, les syndicats appellent au débrayage dans une trentaine de magasins FNAC partout en France. A Tours, les salariés quitteront leurs postes de travail à 15 heures pour se retrouver devant l'établissement où ils distribueront des tracts aux passants jusqu'à 17 heures. A Orléans, le mouvement devrait se poursuivre jusqu'à l'heure de fermeture, soit 19h30.
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— Cgt Fnac (@CgtFnac) March 24, 2022
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"On se sent vraiment méprisés"
La raison de ce mouvement ? Selon Thierry Lizé, délégué syndical CGT régional Ouest, les directeurs exigent de plus en plus de la part des salariés depuis la crise du Covid : "Avec le click and collect, on court toujours partout alors qu'on est à effectif égal depuis des années. Ils veulent lancer la visio-vendeur, nous transformer en télé-vendeur". Il soulève un problème de conditions de travail, accentué dans les petits magasins où "les salariés ont encore plus l'épée de Damoclès de la rentabilité au-dessus de la tête".
"Quand on voit que la participation des salariés FNAC est de 255 euros quand ceux de chez Darty (depuis 2016, la FNAC est propriétaire du groupe Darty, ndlr) touchent dix fois plus, on se sent vraiment méprisés". Le mouvement réclame donc que cette participation se renégocie à l'échelle du groupe ainsi qu'une augmentation des salaires. Contacté, le directeur régional ouest FNAC n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.