L’Indre est l’un des départements les moins bien lotis en nombre de médecins. Ce mercredi ont été annoncées des mesures pour tenter d’attirer de nouveaux praticiens.
Agence régionale de Santé, conseil départemental, faculté de médecine de Tours, les représentants de ces institutions étaient réunis hier lors d’une conférence de presse commune. Le but : annoncer des mesures pour attirer de nouveaux médecins dans l’Indre.
Les chiffres sont alarmants : 210 médecins généralistes exerçaient dans l’Indre il y a dix ans, ils ne sont aujourd’hui plus que 147. Des milliers de patients dans le département n’ont plus de médecin référent.
- Parmi les mesures : la nomination d’un chef de clinique dans le département
Chaque année entre 25 et 35 bacheliers de l’Indre s’inscrivent en faculté de médecine à Tours et près d’une cinquantaine à Limoges. L'idée est aujourd'hui d'inverser cette tendance et d'orienter plus d'étudiants vers Tours en espérant, qu'à terme, ils reviendront exercer dans l'Indre.
Selon Patrice Diot, doyen de la faculté de médecine de Tours, un futur chef de clinique universitaire de médecine générale exercera dans l'Indre une activité de de soin. Il encadrera également des stagiaires dans le département
- Les aides vont être modifiées
Le contrat d’aide à l’installation sera modifié. Les zones considérées comme sous-dotées seront multipliées par deux dans le département. Une aide de 50.000 euros à l’installation pourra être attribuée aux médecins s’installant dans ces secteurs.
Des mesures radicales face à une situation catastrophique et malheureusement pas nouvelle. Une enquête a déjà été réalisée sur ce thème en 2014.