Bronchiolite, gastro-entérite, grippe saisonnière : les autres virus de l'hiver se tiennent-ils tranquille ?

Dans son point de surveillance sur la situation sanitaire en Centre-Val de Loire, Santé Publique France informe sur l'évolution des autres épidémies hivernales, presque sorties des esprits.

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Ils ont pour nom bronchiolite, grippe saisonnière, gastro-entérique et la plupart du temps, nous n'aimons pas trop en entendre parler. Mais dans son compte-rendu sanitaire régionalisé pour la semaine du 8 au 14 mars, Santé Publique France fait le point sur ces virus de l'hiver à qui le coronavirus a damé le pion.

La bronchiolite sous contrôle

Cette maladie respiratoire ordinairement d'origine virale, particulirement dangereuse pour les enfants de moins de deux ans. Au cours de cette dixième semaine de 2021, "l’activité liée à la bronchiolite était en baisse à SOS médecins et aux urgences hospitalières" note Santé Publique France.

Les bronchiolites représentaient 1.8% des des actes médicaux chez SOS médecins, et 6.2% des passages aux urgences. Ces chiffres doivent-ils nous inquiéter ? L'autorité de santé assure qu'au contraire que "l’activité liée aux bronchiolites était inférieure à celles observées en 2019-2020 et en 2018-2019 sur la même période".

La grippe saisonnière en recul

L'activité médicale liée à la grippe saisonnière oscille entre stable ou en baisse entre le 8 et le 14 mars, selon le service de santé concerné. Les syndromes grippaux représentaient 0.3% des actes médicaux, et à peine 0.1% des passages aux urgences, calcule Santé Publique France. "Du fait du contexte sanitaire, l’activité recensée était très inférieure à celle observée en 2019-2020 et en 2018-2019 surla même période" constate l'autorité.

Si ces chiffres pourraient être influencés par la saturation des services de santé, qui empêche de recevoir une partie des patients ne devant pas être traité pour le covid-19, la faiblesse de l'épidémie de grippe était anticipée dès fin 2020. Les gestes barrières employés pour freiner la circulation du coronavirus ont en effet également freiné la diffusion de la grippe. De plus, dès octobre, davantage de Français se sont fait vacciner contre la grippe saisonnière.

La gastro-entérite plus coriace

L'activité liée à la gastro-entérite, en revanche, enregistre une hausse en médecine de ville comme dans les services hospitaliers. Chez SOS Médecins, elle représentait 7.6% des actes médicaux en une semaine et 1.2% des passages hospitaliers. Une activité équivalente à l'année 2018-2019, mais plus élevé par rapport à l'année 2019-2020.

Pour le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste à Paris et chroniqueur, le retour de la gastro-entérite est bel et bien une bonne nouvelle. "Il y a une espèce de compétition dans l'écosystème viral (...), expliquait-il sur LCI le 10 février. Ça veut dire que le Covid est en train de s'affaiblir et c'est cet écosystème qui est en train de se remettre en place".

 

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