Bronchiolite : les bons gestes à avoir face à l'épidémie

L'épidémie de bronchiolite, qui touche la France depuis début septembre, continue de croître. Toutes les régions de France sont en alerte maximale. France 3 détaille quelques bons gestes à avoir pour prévenir, et mieux gérer la contamination d'un nourrisson.

Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration très difficile, rapide et sifflante. Santé Publique France informe que l'épidémie sévit plus que jamais cette année en France. Tous les indicateurs sont en hausse, même si l'épidémie commence à ralentir (+ 7 % de passages aux urgences, + 13% d’hospitalisations et + 22 % d’actes SOS Médecins par rapport à la semaine précédente). 

En Centre-Val de Loire par exemple, les cas de bronchiolite ont représenté 19,3% des passages aux urgences pédiatriques pour un enfant de moins de 2 ans dans la région sur la semaine du 24 au 30 octobre, contre 14,5% la semaine précédente, et à peine 1% fin août. 

Crise des urgences pédiatriques

Cette épidémie vient frapper des services d'urgences pédiatriques qui sont plus largement plongés dans une crise liée à des conditions de travail insatisfaisantes et un manque de personnel. Des milliers de soignants dénoncent une "perte de sens" à cause d'une "inaction politique irresponsable". Le gouvernement a répondu par l'annonce d'un plan d'urgence de 150 millions d'euros, d'abord sans satisfaire les protestataires qui jugent toujours irrésolus les problèmes de fond. Puis, François Braun a annoncé l’instauration de nouvelles mesures, "de l’ordre de 400 millions d’euros", pour faire face aux problèmes du secteur hospitalier, notamment des services pédiatriques. 

L'ARS du Centre-Val de Loire assure que "les consultations aux urgences ainsi que l'hospitalisation sont rarement nécessaires", la bronchiolite relevant "dans la très grande majorité des cas d'une prise en charge en ville" par le généraliste ou le pédiatre. D'origine virale, la bronchiolite ne nécessite pas, a priori, de traitement antibiotique, sauf en cas de surinfection.

Les bons gestes à connaître

"Il est important d’assurer une bonne hydratation des nourrissons pour faciliter la fluidité des sécrétions ; des lavages de nez pour désobstruer les voies nasopharyngées", ainsi qu'un "fractionnement des repas", détaille l'ARS. Seule une aggravation de l'état respiratoire, à surveiller régulièrement, nécessite une consultation, voire une hospitalisation.

L'agence note que les gestes barrière "contribuent très efficacement à diminuer la transmission du virus", qui se transmet par éternuements, postillons, toux ou encore baisers. Mais aussi par l'intermédiaire des mains ou d'objets souillés par la salive, comme des jouets, des aliments ou du linge. L'ARS détaille quelques recommandations pour protéger le nourrisson de la bronchiolite :

  • se laver les mains pendant 30 secondes, avec de l’eau et du savon avant et après un change, biberons, etc.
  • utiliser une solution hydroalcoolique s’il n’est pas possible de vous laver les mains, 
  • aérer la pièce où votre enfant dort au moins 10 minutes par jour,
  • éviter le contact avec les personnes enrhumées, les lieux confinés,  
  • ne pas partager les biberons non lavés avec d’autres enfants,
  • nettoyer régulièrement les jouets et les doudous, 
  • ne pas fumer à côté des bébés et des enfants.

Et en cas de rhume :

  • se couvrir la bouche avec le coude en cas de toux ou d'éternuement,
  • porter un masque quand on s’occupe d’un nourrisson, 
  • éviter d’embrasser le bébé sur le visage et sur les mains.

Avec AFP

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