Á l'appel de la classe politique mardi 19 février partout en France, des citoyens se sont rassemblés contre l'antisémitisme. Á Tours, Orléans, Bourges, Chartres, Montargis, Dreux et Blois,... Plusieurs centaines de personnes ont répondus à l'appel
Rassemblement contre l'antisémitisme partout en France
Á l'appel d'une cinquantaine de partis, d'associations et de mouvements, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mardi 19 février partout en France contre l'antisémitisme. Cet appel fait suite à la recrudescence des actes récents : croix gammées sur deux portraits de Simone Veil et insultes antisémites contre le philosophe Alain Finkelkraut. Dans notre région, des croix gammées sur un chantier à Blois et sur les palissades du futur centre culturel Turc à Amboise ont été taguées récemment.
La semaine dernière, nous avons lancé un appel. Ce soir, nous sommes des dizaines de milliers dans toute la France à y avoir répondu. Cette belle soirée républicaine se termine ; le combat contre l'antisémitisme, lui, continue. #ÇaSuffit pic.twitter.com/JXHonlQTmk
— Parti socialiste (@partisocialiste) 19 février 2019
Un appel au rassemblement contre l'antisémitisme assez bien entendu
Elus locaux, associations ou simples citoyens... à Tours, ils étaient plus de 1.000 participants, environ 500 à Orléans, 300 à Chartres, près de 300 à Bourges et quelques 20.000 personnes à Paris selon les organisateurs à avoir répondu à l'appel.Ce soir à #Tours, les français unis pour dire #StopAntisemitisme et #CaSuffit à la haine sous toutes ses formes. pic.twitter.com/1lfbQIhll4
— Léo Gore (@Leogre_) 19 février 2019
Les rassemblements c'est bien, mais je veux maintenant des actes concrets
Eliane Klein, déléguée régionale du CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, est choquée par ce déchaînement de violences antisémites. Elle ne comprend pas l'indifférence de chacun et le silence qui suit ces crimes : "j'espère que ce rassemblement sera suivi d'actes politiques et judiciaires réels. J'en ai assez des bougies, des fleurs, des paroles compassionnelles et du déni", ajoute-elle.