Ils ont brillé ce vendredi 12 mars lors de la 46e cérémonie des César ! L’Orléanaise Laure Calamy remporte le César de la meilleure actrice. Soutenu par l’agence régionale Ciclic, L’Heure de l’ours est quant à lui sacré meilleur court-métrage d'animation.
La fermeture depuis des mois des salles de cinéma n'a finalement pas empêché la tenue de la 46e cérémonie des César ce vendredi 12 mars. Et ce pour le plus grand bonheur des artistes de la région Centre-Val de Loire.
Laure Calamy meilleure actrice, L'Heure de l'ours meilleur court-métrage d'animation
"C'est pas essentiel mais ça fait vachement plaisir", a ainsi déclaré Laure Calamy, submergée par l'émotion après avoir remporté le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans Antoinette dans les Cévennes. Après vingt années à fouler les planches des théâtres et après une révélation au grand public grâce à la série Dix pour Cent, l'actrice a été récompensée pour son premier rôle en haut de l'affiche. Native d'Orléans, elle n'a pas manqué de remercier dans son discours le Centre dramatique national de la ville et le cinéma Les Carmes où elle y a vécu "ses premières émotions".
"C'est pas essentiel mais ça fait vachement plaisir."
— CANAL+ (@canalplus) March 12, 2021
L'émotion de Laure Calamy, #César2021 de la Meilleure Actrice ("Antoinette Dans Les Cévennes"). pic.twitter.com/51wJqxu3vW
Soirée réussie également pour Agnès Patron et son film L'Heure de l'ours, sacré meilleur court-métrage d'animation. Une oeuvre soutenue financièrement par l'agence régionale Ciclic Animation et réalisée dans les locaux de la résidence basés à Vendôme. Une consécration qui tombe à point nommé pour fêter les vingt ans de soutien au cinéma d'animation de la part de l'agence régionale.
Un grand bravo à Agnès Patron et Sacrebleu Productions ! L'Heure de l'Ours, tourné en partie à Ciclic Animation #SoutenuParCiclic @RCValdeLoire https://t.co/mgqyst132b
— Ciclic (@Ciclic_CVL) March 12, 2021
Autres grands gagnants de la soirée : Albert Dupontel pour son film Adieu les cons, qui a raflé sept César dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation, ainsi que Sébastien Lifshitz et son documentaire Adolescentes, récompensé à trois reprises.
La culture "à poil"
Si l'édition 2020 avait été marquée par la dénonciation d'un manque de diversité de l'institution et par le départ historique d'Adèle Haenel en plein milieu de la cérémonie, l'édition 2021 a quant à elle été ponctuée de nombreuses prises de positions contre la politique du gouvernement concernant l'industrie du cinéma. "Je vous perds, madame la ministre, et je perds confiance en vous" a lancé l'actrice Marina Foïs, maîtresse de cérémonie de la soirée. De son côté, Corinne Masiero s'est littéralement mise à nue sur scène pour dénoncer une culture "à poil". A la manière des Femen, l'actrice avait inscrit sur son corps les slogans "No culture, no futur" et "Rends l'art, Jean".
"No culture, no future."
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L'intervention (dé)culottée de Corinne Masiero en soutien aux intermittents. #César2021 pic.twitter.com/Uhd8ibEfgj
Le palmarès 2021
- Meilleur film : Adieu les cons, d’Albert Dupontel ;
- Meilleure réalisation : Albert Dupontel pour Adieu les cons ;
- Meilleure actrice : Laure Calamy dans Antoinette dans les Cévennes ;
- Meilleur acteur : Sami Bouajila dans Un fils ;
- Meilleur acteur dans un second rôle : Nicolas Marié dans Adieu les cons ;
- Meilleure actrice dans un second rôle : Emilie Dequenne dans Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait ;
- Meilleur film étranger : Drunk de Thomas Vinterberg ;
- Meilleur premier film : Deux de Filippo Meneghetti ;
- Meilleur scénario original : Albert Dupontel pour Adieu les cons ;
- Meilleurs décors : Carlos Conti pour Adieu les cons ;
- Meilleurs costumes : Madeline Fontaine pour La Bonne Epouse ;
- Meilleur espoir féminin : Fathia Youssouf dans Mignonnes ;
- Meilleur espoir masculin : Jean-Pascal Zadi dans Tout simplement noir ;
- Meilleur court-métrage d’animation : L’Heure de l’ours, d'Agnès Patron ;
- Meilleur long-métrage d’animation : Josep d'Aurel ;
- Meilleur documentaire : Adolescentes de Sébastien Lifshitz ;
- Meilleur film de court-métrage : Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui ;
- César des lycéens : Adieu les cons d'Albert Dupontel ;
- Meilleur son : Yolande Decarsin, Jeanne Delplancq, Fanny Martin et Olivier Goinard pour Adolescentes ;
- Meilleure adaptation : Stéphane Demoustier pour La Fille au bracelet ;
- Meilleur montage : Tina Baz pour Adolescentes ;
- Meilleure photographie : Alexis Kavyrchine pour Adieu les cons ;
- Meilleure musique originale : Rone pour La Nuit venue.
