Une ancienne aide à domicile de l'association berruyère Aider la vie conteste son licenciement. Selon elle, sa participation à un film porno amateur serait en cause.Elle saisit les prud'hommes.
En mars 2016, une association berruyère de service aux personnes Aider la vie décidait de licencier une employée Sabrina C. La jeune femme a participé à un film porno amateur pendant un arrêt maladie. Les images, tournées dans un sex-shop de Bourges, ont été mises en ligne sur le site spécialisé Jacquie et Michel et visionnées par plus de 3 millions d’internautes.Sabrina C les a distribuées à l'aide de son portable professionnel à une déléguée du personnel qui les a transmises au président de l'association.
Une exposition sur les réseaux trop ostensible
En s'exposant ainsi sur internet, l'actrice amateur aurait selon Me Dominique Lacroix mis l'entreprise en danger. Le président de l'association affirme que cette affaire le "met mal à l'aise. En dehors de leur activité, les salariés font ce qu'ils veulent. On peut dire que je suis tolérant, cette histoire jette pourtant un doute sur l'aptitude de cette salariée car elle incite les personnes âgées à acheter le film au travail". Le dossier constitué par l'employeur contient quatre témoignages de salariés disant avoir été gênés par la démarche de leur collègue. Sabrina C. a décidé d'attaquer ce licenciement aux prud'hommes Un an et demi après. A nos confrères de la Nouvelle République, elle assurait « Je n’ai rien fait de mal. On m’a mis à la porte alors que ce film, j’y ai participé un dimanche, sur mon temps personnel. »