Bourges : un collectif de l’hôpital Jacques Cœur réclame la fin du pass sanitaire et de la vaccination obligatoire

Le 15 septembre prochain, tous les salariés des hôpitaux devront être vaccinés pour rejoindre leur poste de travail. Une mesure qui a incité bon nombre de professionnels à se soumettre à la vaccination. Mais certains résistent.

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Combien sont-ils ? Dans quels services travaillent-ils ? Autant de questions qui restent sans réponse pour l’instant.

Ce qui est sûr c’est que le collectif de l’hôpital Jacques Cœur de Bourges, compte faire entendre sa voix dans les prochaines semaines, si l’on en croit une de ses représentantes, jointe par téléphone.

En réponse à une note de service datée du 19 Août dernier, décrivant les obligations du personnel, le collectif a envoyé à son tour une lettre à la Direction de l’hôpital. Dans ce courrier, les opposants se basent sur des arguments juridiques pour contester sa teneur.

Des arguments juridiques variés

Le collectif, qui reconnaît s’être entouré de spécialistes du droit pour la rédaction de cette lettre, détaille des infractions supposées dans plusieurs domaines relatifs à cette obligation vaccinale qui "constitue une discrimination inacceptable que nous refusons en vertu de l’article 225-1 du Code Pénal" précise le courrier, qui ajoute :

Si vous décidez de nous sanctionner pour une raison liée à notre état de santé… nous nous verrons dans l’obligation  de saisir les juridictions civiles et pénales compétentes pour que soient reconnues la discrimination, la mise en danger et l’extorsion de consentement.

Un rapprochement des collectifs et des actions envisagées

Selon la porte-parole du collectif berrichon, d’autres établissements de santé constituent des collectifs dans le département. Et même au-delà. "Il y a des collectifs un peu partout en France, dans presque tous les départements. Nous on s’organise au niveau du département avec d’autres établissements, des salariés du médico-social, des libéraux, le centre hospitalier de Vierzon,  le centre hospitalier George Sand, on est en train de se coordonner".

Après le 15 septembre, et en fonction des éventuelles suspensions mises en œuvre  vis-à-vis du personnel, les juridictions compétentes seront saisies si l’on en croit le collectif. Concernant le vaccin, le collectif rappelle :

On est en phase 3 d’un essai clinique, qu’on le veuille ou non c’est un fait, on ne nous assure pas de pas être contaminants, puisqu’il est établi que les vaccinés sont porteurs et potentiellement contaminants, quel sens ça a d’aller sanctionner des salariés qui ne seraient pas vaccinés, alors qu’à côté de ça les personnels vaccinés sont aussi potentiellement porteurs et contaminants.

Une réponse demandée par note de service

En raison du contexte, et notamment la peur des salariés d’être l’objet de pressions à la vaccination, le collectif a demandé à avoir une réponse sous forme de note de service, afin que l’ensemble des salariés et de leurs représentants soient informés de la position de la Direction vis-à-vis de leurs demandes. Contactée deux fois par nos soins, la Direction n’a jusqu’à présent pas souhaité nous répondre sur ce courrier.

 

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