Avec l'avancée du Covid-19, certains événements publics de plus de 1000 personnes sont interdits en France depuis le 8 mars. Pour l'instant le Printemps de Bourges, qui commence le 21 avril, reste au programme, mais le doute plane sur sa possible annulation.
Le coronavirus aura-t-il raison du Printemps ? Au début du mois de mars, plusieurs événements culturels ont été annulés ou ont subi des restrictions draconiennes, et même si les organisateurs tentent de rester confiants, la question de l'annulation du festival commence à faire son chemin.Les organisateurs confiants
Depuis le 8 mars, les rassemblements de 1000 personnes et plus sont susceptibles d'être annulés pour éviter la propagation du Coronavirus. Difficile a priori de voir comment le Printemps de Bourges pourrait se maintenir dans ces circonstances, alors qu'il avait attiré plus de 200 000 festivaliers en 2019. Mais dans un communiqué publié le 6 mars, les organisateurs se veulent rassurants, annonçant que la 44e édition aurait bien lieu "dans son intégralité".Pourtant, depuis la fin février, de nombreux événements ont subi une annulation ou des restrictions draconiennes. Certains concerts ont été annulés, comme ceux de Maître Gims à Orléans et de Dadju à Tours. D'autres événements, comme le salon Tendances créatives de Tours, ont été reportés au moi de mai.
Aucun cas de coronavirus dans le Cher
Dans le Loiret, le préfet Pierre Pouëssel a prononcé l'annulation du rassemblement évangélique Vie et Lumière, prévu pour le 28 avril à Nevoy, près de Gien. Mais les 20 000 personnes attendues pourraient tout de même venir au deuxième rassemblement de l'association, qui a lieu en août au même endroit.A moins de 100 kilomètres de là, la préfecture de Bourges n'a pas encore donné suite aux sollicitations de France 3 concernant le Printemps de Bourges ce 9 mars, pas plus que les organisateurs. A l'heure actuelle, selon l'Agence régionale de santé (ARS), la contagion a épargné le Cher, même si 17 cas existent dans le reste de la région.