Défi des entreprises : entre collègues, du plaisir avant tout

Dix-neuf équipages représentant des sociétés ou des collectivités sont engagés dans la Descente Infernale. A quelques jours de se lancer sur la rampe Marceau, nous avons rencontré deux équipes de collègues qui nous racontent leur aventure collective.

Le bolide est sorti lundi de l'atelier de décoration. Une belle tranche de pizza qui représentera la société de Marc Tripault, fondateur de l'enseigne "23 Street Pizza" à Bourges. Pour relever ce défi en trois mois seulement, plusieurs fournisseurs de la pizzeria ont été sollicités : le vendeur de scooters de livraison pour la structure, l'infographiste pour la déco...

La restauration étant plus son domaine que la mécanique, le patron a préféré déléguer, laissant à ses 18 salariés le plaisir du spectacle plutôt que les tracas de la fabrication de leur caisse à savon. Quant au volant, il l'a confié à un ami d'enfance, as du volant, le Berruyer Julien Degoutte, champion de karting et membre de l'équipe de France dans les années 90.

Pas de compétition, que du plaisir !

"Nous, on sera dans les stands, on fera l'animation. Pour nous pas de compétition, que du plaisir !", assure Marc Tripault. "C'est un événement qui change de ce qui se fait habituellement à Bourges, c'est l'occasion de se faire une journée sympa avec les salariés."

Il a toutefois l'intention de rentabiliser son investissement de 2.000 euros (moitié pour l'inscription, moitié pour le véhicule) en participant trois années de suite. "Pour l'instant, c'est un test... L'objectif : sauter le tremplin, déjà, et puis finir les trois descentes. Le podium, pourquoi pas... !"

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Chez MBDA, objectif : être "les meilleurs" 

Mathieu Bonafous, ingénieur chez MBDA, s'est lancé dans l'aventure de la Descente infernale avec quatre collègues du service électronique. "On est allé proposer notre projet à la direction qui l'a accepté", raconte-t-il. "Avec un objectif : gagner la course, être les meilleurs !"

L'entreprise d'armement a pris en charge les frais de participation (1.000 euros), ainsi que de quoi réaliser le "bolide" : 300 euros. "C'est ce qui nous a plu dans ce défi : partir de rien, concevoir et arriver à quelque chose", confie le jeune homme de 25 ans. Bref, rien de plus stimulant pour un ingénieur !

Et la thématique reste raccord avec l'innovation. Pour MBDA, ce sera "Retour vers le futur" dans la rampe Marceau, à Bourges. En guise d'habitacle : du bois, posé sur un châssis acheté sur Leboncoin... A la guerre, comme à la guerre.

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